Rabat : Le CHU mise sur la coopération sud-sud
L’hôpital Ibn Sina a formé 140 cadres d’Afrique subsaharienne et a réalisé plusieurs missions d’expertises auprès de ses partenaires africains.
Donner un nouvel élan à la coopération sud-sud engagée par les centres hospitaliers du royaume du Maroc en général et le CHU Ibn Sina de Rabat en particulier. Tel est l’objectif de la réunion d’information et d’échanges tenue, vendredi dernier, par le professeur Abdelkader Errougani, DG du CHU Ibn Sina de Rabat-Salé avec des professeurs d’anesthésie-réanimation du Mali, du Burkina Faso, du Gabon et du Rwanda. La rencontre a été l’occasion pour le top management du plus grand CHU pays, de confirmer l’objectif du CHU Ibn Sina de Rabat, de s’inscrire «dans toutes les formes de coopération visant à améliorer l’offre de soins du citoyen africain là où il est».
Ainsi, le DG du CHU, a émis le souhait que les invités du centre hospitalier marocain, en l’occurrence les professeurs Youssouf Coulibaly (Mali), Nazini Ouedraogo (Burkina Fasso), Adrien Simazue (Gabon) et Paulin Banguti (Rwanda), soient les ambassadeurs dans leurs pays respectifs, pour donner un nouvel élan pour la coopération avec le Maroc et avec le Centre hospitalier Ibn Sina de Rabat. «Cette initiative s’inscrit dans les orientations royales visant l’enracinement du royaume sur le continent africain.
D’ailleurs, cette volonté du CHU Ibn Sina a été concrétisée à travers l’inscription de la coopération sud-sud comme axe principal et prioritaire de ses politiques», est-il précisé. Ainsi, de multiples échanges de délégations de part et d’autre ont été réalisés. En plus des échanges effectués en dehors des conventions bilatérales de coopération, notamment les conventions gouvernementales ou échanges effectués à la demande des pays partenaires.
De ce fait, plusieurs accords de coopération ont été signés avec des pays du sud, notamment le Sénégal, la Mauritanie et le Mali et selon un premier bilan, le Centre hospitalier Ibn Sina a participé à la formation de 140 cadres (médecins, infirmiers, administratifs, gestionnaires) des pays du sud et a réalisé plusieurs missions d’expertise auprès de ses partenaires. Ainsi, ces cadres de profils différents ont pu bénéficier dans les 10 hôpitaux universitaires de la capitale du royaume de plus de 60 stages liés à la transplantation rénale, la chirurgie cardiaque, la gestion axée sur les résultats, la politique qualité, l’information et la communication médicale, la maintenance biomédicale, les urgences obstétriques, la néonatologie et l’oncologie pédiatrique.