Maroc

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On commence à cerner davantage le comportement des ménages marocains en matière de finances. Le dernier rapport de Bank Al-Maghrib sur la stabilité financière, relatif à l’exercice 2022, est ainsi riche en enseignements. À commencer par la faible profondeur des actifs financiers qu’ils détiennent.

Pas moins de 82% de leurs économies, qui culminent à 978 milliards de dirhams en 2022, se présentent sous forme de dépôts bancaires. Le reste est placé par-ci, par-là, soit en assurance vie, soit en valeurs mobilières. C’est dire tout le potentiel de développement de la bancassurance et des OPCVM pour attirer l’épargne des ménages, d’autant plus qu’ils n’empruntent plus comme avant. La meilleure preuve en est le ralentissement de la croissance de leur dette financière.

Confrontés aux difficultés financières, ils ne peuvent tout simplement plus se permettre de consommer. Cela se traduit aussi bien sur les prêts alloués à l’achat de logements que sur ceux destinés à la consommation. Ceci étant, lorsqu’on rapporte la dette des ménages au PIB, elle ressort aux alentours de 30%. Un niveau, somme toute, élevé par rapport à celui observé chez certains pays en développement et émergents, tout en restant en deçà de ceux observés dans des économies avancées. Au même titre que le taux de «casse», puisque le défaut de paiement des ménages demeure élevé, dépassant les 10%. Il serait temps d’agir !

Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO


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