Les normes des examens recadrées
Le département de l’éducation nationale a tracé le cadre de référence de l’examen national portant sur 19 filières relevant du baccalauréat professionnel.
Le département de tutelle a saisi la période des vacances de fin du premier semestre de l’année scolaire 2017-2018 pour boucler le dispositif de fixation du cadre de références des examens du Bac professionnel. «Les nouvelles mesures devront servir de bases aux sujets des examens des matières concernées et s’inscrivent dans la mise en œuvre des leviers de la vision stratégique», indique la nouvelle circulaire du ministère, qui ajoute que les normes fixées portent sur «la diversification de l’offre et la hausse de la crédibilité des évaluations». La liste des filières concernées englobe 19 filières, notamment la logistique, l’industrie aéronautique et plusieurs autres spécialités qui couvrent les domaines du commerce, les BTP et le tourisme. «Tous les examens devront se baser sur une approche contractuelle entre toutes les parties concernées, comme les formateurs et les comités de préparation des sujets», précise la circulaire du ministère de l’Éducation qui incite les candidats à prendre en considération les cadres de références qui ont été élaborés.
Au niveau national, et selon les données de l’année 2016-20017, ce sont 33 comités qui ont travaillé sur cet aspect relatif à la mise en conformité des examens avec le cadre de référence, avec 258 sujets qui ont été préparés pour la session ordinaire, et un total de 222 membres de ces comités qui ont travaillé de manière continue pendant une durée de 5 mois.
À noter que la démarche qui sera opérée pour le Bac consiste en la poursuite de l’offre pour le Bac professionnel à hauteur de 10% durant une période de 4 ans, ainsi que l’extension de l’offre du Bac pour les filières internationales durant un laps de temps qui ne dépasse par 3 années, pour pouvoir cibler «50% des élèves inscrits au sein de l’ensemble des lycées», selon les objectifs du ministère. Pour le volet de la qualité, des connexions seront assurées entre les 19 filières de la formation professionnelle et l’université «spécialement ce qui a un rapport avec la licence professionnelle, avec comme mesures suggérée l’annulation du quota prévu pour les lauréats les plus méritants et leur permettre de passer les examens d’entrée aux établissements supérieurs ainsi que le renforcement de la formation destinée à la création d’entreprises», selon la vision adoptée par le gouvernement.