Maroc

Les barrages presque pleins

Du 1 au 22 mars, le taux de remplissage des barrages de Sebou a augmenté de 32% passant de 52% à 84%. 

Depuis le mois de septembre 2017) et jusqu’au 22 mars, le bassin de Sebou a connu des précipitations de l’ordre de 525,5 mm, dont 45% ont été enregistrées en mars. Ces dernières précipitations ont augmenté le taux de remplissage de 52% au début du mois de mars à 84% actuellement. La moyenne des précipitations enregistrée dans la majeure partie de la région a ainsi connu une très nette amélioration avec plus de 161,2 mm à Taza, 105 mm à Fès. Ces importantes quantités de pluies, accompagnées de neige dans de nombreuses zones montagneuses ont amélioré la situation des réserves hydrauliques et augmenté le taux de remplissage des barrages. Durant les prochains jours, les responsables prévoient une amélioration du niveau des réserves hydrauliques dans les barrages et des nappes phréatiques après la fonte des neiges situées au sommet des montagnes.

Les résultats obtenus en matière de retenues lors de cette année sont classés parmi les meilleurs enregistrés durant les trente dernières années. Ils sont également supérieurs à ceux de la même période de l’année 2017 durant laquelle les retenues se sont élevées à 8,9 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 58,3%. En effet, les réserves actuelles couvriront l’ensemble des besoins en eau potable des différentes villes et des cercles d’irrigation dans le périmètre du bassin de Sbou. De son côté, la Chambre de l’agriculture de la région de Fès-Meknès assure que les températures favorables et les bonnes conditions pluviométriques depuis début décembre 2017 à mars 2018 ont permis une évolution positive du couvert végétal au niveau des parcours. De même l’offre fourragère a entraîné une baisse des prix des aliments et des prix rémunérateurs pour les éleveurs. Quant aux cultures d’automne, la majorité des superficies semées en céréales se trouve dans un bon état végétatif. Les dernières précipitations vont permettre également de soutenir la nappe phréatique et le remplissage des lagunes qui ont été dans leurs niveaux minima ces dernières années et présentent une principale source en eau pour les petits agriculteurs. Pour Fouad Mansouri, agriculteur et vice-président à la Chambre de l’agriculture de la région de Fès-Meknès «Les chutes de pluie enregistrées dans la région sont très bénéfiques sur plusieurs volets, notamment pour les cultures céréalières, surtout le blé tendre et la culture végétale. Elles vont également permettre de réduire la facture énergétique en irrigation».



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