Le roi sur tous les fronts

Lancement de grands projets structurants, réformes politique et économique, renforcement des relations étrangères…Le roi Mohammed VI a été sur tous les fronts avec des résultats très probants.

Le 30 juillet 2017, le roi et le peuple marocain fêteront le 18e anniversaire de la Fête du trône. Au-delà de sa forte symbolique, cette date couronne une année spéciale et très riche en événements. Le souverain y a repris son bâton de pèlerin pour continuer le travail de restructuration et de développement du royaume entamé depuis son intronisation en 1999. Lancement de grands projets structurants, réformes politique et économique, renforcement des relations étrangères…Le roi Mohammed VI a été sur tous les fronts avec des résultats très probants.

Rayonnement international
Le fait marquant de cette 18e année de règne est sans conteste le retour du Maroc à l’Union africaine. Le royaume y est revenu par la grande porte en retrouvant sa place naturelle au sein de cette organisation en vue de corriger les contre-vérités et mieux lutter contre les manœuvres de ses ennemis. En effet, après une longue période de concertations avec ses alliés stratégiques du continent, le souverain a franchi le pas décisif en officialisant le retour du Maroc au sein de la famille africaine. «L’Afrique est Mon continent, et Ma maison», a indiqué le souverain dans son discours prononcé lors du 28e Sommet de l’UA à Addis-Abeba, le 31 janvier 2017, pour marquer le volontarisme sincère du Maroc de réintégrer l’union.

Cette décision a été confortée par le soutien solennel exprimé par la majorité des pays africains et a été obtenue après un travail diplomatique de longue haleine menée personnellement par le roi lors de ses tournées africaines. Après le retour historique du Maroc au sein de l’Union africaine, le royaume a entrepris, sur très hautes instructions royales, une nouvelle démarche pour l’intégration d’un groupement non moins important, à savoir la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui permettra indubitablement de relever les différents défis auxquels le continent est confronté. L’adhésion du Maroc à ce groupement régional composé de 15 pays est en phase avec les ambitions du continent qui aspire au développement et à la diversification de son économie. Sur le registre diplomatique toujours, la 18e année de règne a été marquée par le rétablissement des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et la République de Cuba. Un coup de maître puisque ce pays fait partie des soutiens historiques de la pseudo-RASD.

Par ailleurs, le Maroc, qui suit avec une «grande préoccupation» la crise opposant, d’un côté, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahrein, l’Égypte et d’autres pays arabes et de l’autre le Qatar a essayé de jouer un rôle positif. Ainsi, le Maroc «privilégie une neutralité constructive, qui ne saurait le confiner à l’observation passive d’une escalade inquiétante entre des pays frères», souligne un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération. Et d’ajouter : «Si les parties le souhaitent, le Maroc est disposé à offrir ses bons offices en vue de favoriser un dialogue serein, franc et global», conclut le communiqué. Autre exemple de l’engagement du monarque pour les causes arabes, son intervention pour arrêter l’escalade à Al Qods. Le Roi Mohammed VI, président du Comité Al Qods, a mis ce mercredi 26 juillet la communauté internationale face à ses responsabilités éthiques et morales en envoyant une lettre au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Le souverain y dénonce vivement les politiques israéliennes «inacceptables» dans la ville sainte, qui visent à imposer le fait accompli et à décider de manière unilatérale du sort de la ville d’Al Qods.

Accélération des réformes
Sur le plan intérieur, le souverain a donné un coup de fouet aux différents projets structurants. En avril dernier, le roi a lancé à la Commune Ghessate (province de Ouarzazate), les travaux de réalisation de la Centrale Noor Ouarzazate IV, ultime étape du plus grand complexe énergétique solaire au monde dont la capacité to atteindra 582 MW. Ce nouveau projet, qui sera développé sur une surface de 137 ha en utilisant la technologie photovoltaïque vient conforter la volonté royale d’optimiser l’exploitation des ressources naturelles du Maroc, de préserver son environnement, de pérenniser son développement économique et social et d’assurer l’avenir des générations futures. Avec un investissement estimé à plus de 750 MDH, Noor Ouarzazate IV, d’une capacité de 72 MW, fait appel à la technologie photovoltaïque qui permet de produire de l’énergie électrique directement à partir du rayonnement solaire capté par des cellules semi-conductrices. Autre projet lancé sous la présidence du roi : le projet de création de la nouvelle ville «Cité Mohammed VI Tanger-Tech». Intégrant l’industrie à l’urbanisme, à l’intermodalité des transports maritime, autoroutier et ferroviaire et à l’environnement, ce projet phare sera réalisé en trois phases et portera sur une superficie globale de 2.000 hectares. La future cité pourra accueillir environ 300.000 personnes et générera un chiffre d’affaire annuel pouvant atteindre 15 milliards de dollars et des recettes fiscales de 300 millions de dollars. Fort de sa stabilité politique, la qualité de son tissu économique et la transparence de son climat d’investissement, le Maroc est devenu une destination d’investissement de plus en plus attractive pour les entreprises internationales. Plus globalement, la réalisation des chantiers ouverts dans plusieurs domaines se poursuit. Réforme du système éducatif, régionalisation, justice…