Maroc

Le Maroc se dote d’un Centre de gestion des risques climatiques forestiers

Selon le HCEFLCD, la moyenne des superficies incendiées durant les dix dernières années a diminué de 67%./DR

Le Centre national de gestion des risques climatiques forestiers a été inauguré mardi à Rabat. Cette structure vise à développer l’expertise nationale en matière de gestion des risques d’incendie et de la santé des forêts.
D’un coût de 9MDH, ce centre vient renforcer le cadre institutionnel en matière d’adaptation aux changements climatiques. Il aura pour mission l’établissement, la supervision et le suivi à l’échelle nationale, des programmes de prévention contre les feux de forêts et les risques phytosanitaires.

Inauguré par le Haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, en présence de l’ambassadeur des États-Unis à Rabat, Dwight L. Bush, ce centre se chargera également de l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des processus de coordination entre les différents partenaires afin de disposer, en temps réel, d’informations sur les feux et la santé des forêts.

Construite sur un terrain de 6.500 m2 au quartier Agdal, cette structure devra assurer la coordination avec les départements et les établissements concernés, la priorisation des incidents de feux de forêts pour une meilleure prise de décisions concernant la mobilisation et l’allocation des moyens adéquats d’intervention et d’atténuation.

L’organisme, dont les travaux ont été lancés en décembre 2014, abrite une salle opérationnelle, une salle de réunions et les bureaux annexes des unités spécialisées pour assurer une meilleure coordination des actions de lutte contre les incendies.

«C’est la première fois que le Maroc dispose d’un centre de gestion des risques où chaque kilomètre carré du territoire national est couvert, avec des procédures de gestion des feux de forêts et le suivi en temps réel des équipes, des interventions, de la dynamique et de la structure des feux», affirme un communiqué du HCEFLCD.

«Nous avons jugé nécessaire d’établir un système d’évaluation des risques qui permet de travailler sur la prévention et l’alerte précoce des risques et d’avoir une forme de proactivité qui nous permet d’avoir la meilleure efficacité et efficience», a souligné Abdeladim Lhafi, lors de la cérémonie d’inauguration.

Cette structure a vu le jour grâce à la coopération internationale, notamment avec les États-Unis. Dwight L. Bush, ambassadeur des États-Unis à Rabat, a ainsi salué l’engagement du Maroc en matière de préservation de l’environnement et d’adaptation aux changements climatiques. D’après le diplomate, le choix du royaume pour abriter la COP22 se veut une reconnaissance de ses efforts en la matière.



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