Maroc

Le Maroc et la Mauritanie font revivre leur histoire d’amour à Chinguetti

Dans le cadre d’un colloque sur le thème « Fondements communs dans l’histoire sociale, culturelle et économique entre le sud du Maroc et Chinguetti », organisé par l’Agence pour la Promotion et le Développement économique et Social des Provinces du Sud du Royaume.

Lundi à Chinguetti, des chercheurs universitaires ont mis en valeur les dénominateurs communs que partagent le Maroc et ses régions du sud et la région mauritanienne de Chinguetti, sur le plan social, culturel et économique, appelant à les consolider, à les renforcer et à les valoriser encore davantage.

Ces universitaires ont souligné la nécessité de relancer les pôles commerciaux traditionnels qui reliaient par le passé le sud du Maroc à Chinguetti, ainsi que le renouveau des villes anciennes à travers leur développement économique.

Abordant, à cet égard,  « Les points historiques communs entre les oasis du sud du Maroc et la région de Chinguetti »,Mohamed Bouzinkad, professeur à  l’Université d’Ibn Zohr à Agadir, a indiqué que des zones urbaines telles que Chinguetti, Wodan, Smara, Oued Noun, Tan Tan et Sijilmasa constituent autant d’exemples qui permettent un examen approfondi de ces dénominateurs communs entre ces régions sur les plans économique, social et culturel.

Il a, à ce propos, fait état de grandes similitudes en termes de construction de ces métropoles qui ont servi, à travers des siècles, de stations commerciales et de couloir pour les caravanes.

Notant que le facteur spirituel a joué un rôle important dans l’émergence de ces régions, le professeur a appelé à revitaliser les échanges économiques, culturels et spirituels « d’autant plus qu’elles entretiennent des liens sociaux étroits incarnés par les liens de parenté et les mariages entre des familles de leurs tribus. »

Quant à Mohamed Alouzir, professeur de sociologie à l’Université de Cadi Ayyad à Marrakech, a rappelé les particularités des liens spatiaux et culturels entre ces régions.

Il a souligné que des manifestations comme le Festival des villes anciennes peuvent créer des passerelles de communication, en particulier avec la Mauritanie, porte d’entrée majeure non seulement pour l’Afrique de l’Ouest, mais aussi pour l’ensemble du continent, appelant à mettre à profit les facteurs culturels et historiques pour créer un pouvoir économique dans la région.

De son côté, Aba Hazem, coordinateur régional de l’entraide nationale à Guelmim Oued Noon et professeur visiteur à l’Université d’Ibn Zohr à Agadir, a mis l’accent sur le prolongement tribal et culturel de la communauté des Beidanes et son rôle dans le tissage de liens étroits de coopération entre les peuples de la région.

Lors de ce colloque, Youssef Khiara, directeur du patrimoine culturel au ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Fouad Mahdaoui, chef du département des musées, ont intervenu sur les thèmes « Facettes du patrimoine culturel marocain à travers les villes anciennes classées patrimoine mondial » et « Patrimoine manuscrit de l’occident islamique à travers les trésors marocains ».



Crédits bancaires : l’immobilier détrône les avances de trésorerie !


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page