Maroc

Investissements : le Maroc, un exemple pour le continent, selon Forbes Africa

Le magazine Forbes Africa a consacré un numéro spécial aux dynamiques multidimensionnelles d’investissement au Maroc. Le Royaume est la «porte d’entrée de l’Afrique», une «terre aux richesses multiples», estime le magazine, qui aborde les prouesses du pays dans les domaines du tourisme, des énergies et du développement durable.

«Le Maroc est sur le point de consolider sa position de plaque tournante pour la durabilité et l’innovation», souligne le magazine Forbes Africa dans son édition de février-mars. En plus de ses atouts innés, le pays se donne tous les moyens afin d’atteindre cet objectif, notamment en attirant les investissements étrangers, avec la création de six zones économiques spéciales, se plaçant en exemple en Afrique. Cela a permis de faire du Royaume un pays exportateur qui se frotte aux nations les plus développées.

«Nous avons prouvé, en tant que pays africain, que nous pouvons transformer, créer et fabriquer une plateforme qui peut rivaliser avec d’autres pays du monde et fournir des produits de haute qualité», a déclaré au magazine Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce.

À titre d’exemple, le secteur automobile marocain a pulvérisé tous les records, en se plaçant en tête du marché africain, avec une capacité de production de 700.000 véhicules par an et des exportations qui ont dépassé les 8,7 milliards de dollars américains au cours des huit premiers mois de 2023.

«Aujourd’hui, l’automobile se démarque comme l’un des produits à la plus forte valeur d’exportation du pays», a souligné dans ce sens Tarik Hamane, directeur général délégué de Masen.

Pour suivre cette dynamique, le Maroc a adopté une nouvelle Charte de l’investissement, approuvée en juillet 2022. Depuis sa mise en œuvre, elle a déjà «produit des résultats très encourageants», a indiqué au magazine Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques.

«Cette charte s’adresse à tous les investisseurs, nationaux et internationaux, et couvre les investissements de toutes tailles (…) Le volume des projets examinés par la Commission nationale des investissements a presque triplé par rapport à avant 2022, tant en termes de montants que d’emplois. Plus important encore, l’impact social de ces investissements s’est considérablement amélioré. Par exemple, des progrès significatifs ont été réalisés en matière d’équité territoriale dans la répartition des projets. Les investisseurs se développent enfin dans différentes régions du Maroc», a ajouté le ministre délégué. Pionnier en la matière, le Maroc cherche aujourd’hui à mettre l’accent sur la compétitivité de son énergie verte.

«Nous nous fixons des objectifs de plus en plus évolutifs pour accélérer la quantité d’énergie renouvelable que nous injectons dans le système», a ainsi confié Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du développement durable .

«Au cours des 12 derniers mois, nous avons accordé environ 1.000 mégawatts d’autorisations pour des projets d’énergies renouvelables à différents niveaux. Il s’agit du record d’autorisations que le ministère a accordé dans son histoire. Notre rôle est de veiller à ce que, de l’aspect réglementaire aux autorisations requises en passant par la facilitation au niveau local, nous soyons là pour accompagner les investisseurs à chaque étape du processus», a assuré la ministre.

Le sérieux et la stabilité duRoyaume dans ses performances économiques lui ont permis d’être choisi par le FMI et la Banque mondiale pour l’organisation de leurs réunions annuelles en 2023. Le pays s’est également vu confier, aux côtés de l’Espagne et du Portugal, l’organisation de la Coupe du monde 2030, grand-messe du football, s’il en est. Un évènement mondial qui boostera un autre secteur clé pour l’économie marocaine, celui du tourisme. «Le Maroc offre un environnement idéal pour les affaires», s’est réjoui Fatim-Zahra Amor, ministre du Tourisme, en charge de ce secteur qui représente pas moins de 7% du PIB du pays.

Faiza Rhoul / Les Inspirations ÉCO



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