Industrie : le rôle crucial du Fonds Mohammed VI pour drainer les investissements
Pour améliorer la compétitivité de l’industrie, l’environnement dans lequel elle évolue doit être optimal. C’est ce qu’a affirmé Mohamed Benchaaboun, directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, lors de la célébration de la 1re édition de la Journée nationale de l’Industrie organisée mercredi 29 mars 2023.
L’industrie nationale doit faire face à de nombreux défis pour rester compétitive. Cependant, grâce à l’investissement dans l’outil, le moyen et le long terme, ainsi que dans l’immatériel, elle pourra augmenter ses chances de concrétisation dans sa conquête des marchés mondiaux.
Pour Mohamed Benchaaboun, directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, l’environnement dans lequel évolue l’industrie est un élément crucial. Lors du premier panel auquel il a participé dans le cadre de la 1ère édition de la Journée nationale de l’industrie, organisée mercredi 29 mars 2023, à Casablanca, le dirigeant a souligné que l’infrastructure, l’énergie, l’innovation et la recherche, la fiscalité, l’accès au financement et la formation constituent les leviers de compétitivité qui doivent être renforcés pour améliorer la compétitivité de l’industrie.
Pour Mohamed Benchaaboun, l’investissement dans l’outil, le moyen et le long terme, ainsi que dans l’immatériel est également crucial. Il affirme que la formalisation des process est essentielle pour garantir la qualité requise et conquérir les marchés mondiaux. C’est là que le Fonds Mohammed VI pour l’investissement va jouer un rôle-clé. En effet, il va accompagner les projets d’investissement des sociétés industrielles, existantes ou à créer, en leur fournissant les outils nécessaires pour atteindre leurs objectifs.
Un ensemble d’outils, à la fois classiques et innovants, dans sa boîte à outils !
Selon les propos de Benchaaboun, «le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement va déployer un ensemble d’outils, à la fois classiques et innovants, pour aider les entreprises industrielles à financer leurs investissements». Il sera également impliqué dans la mise en place de zones industrielles et dans l’amélioration de l’infrastructure. Enfin, il va soutenir la recherche, l’innovation et la formation, car l’investissement dans l’immatériel est essentiel pour améliorer la compétitivité de l’industrie marocaine. Le Fonds Mohammed VI pour l’investissement va jouer donc un rôle crucial dans le financement de l’industrie.
Grâce à son soutien, les entreprises industrielles pourront bénéficier de différents outils mis en place par le Fonds afin de répondre à leurs besoins de financement. Parmi ces outils, on peut citer le financement en dette, en fonds propres, ou encore en quasi-fonds propres, ainsi que des outils plus innovants tels que le capital-risque ou l’investissement dans des fonds d’investissement.
Un partenaire de choix !
Le Fonds Mohammed VI pour l’investissement sera ainsi un partenaire de choix pour les entreprises industrielles qui souhaitent développer leur activité et leur compétitivité. En effet, son rôle est d’accompagner ces entreprises dans leur croissance, en leur proposant des solutions de financement adaptées à leurs besoins spécifiques, que ce soit pour l’investissement dans de nouveaux équipements, pour la recherche et l’innovation, ou encore pour la conquête de nouveaux marchés.
Pour Mohamed Benchaaboun, il est important que les entreprises industrielles bénéficient d’un environnement favorable à leur développement, et que des leviers de compétitivité soient mis en place pour favoriser leur croissance. Parmi ces leviers, l’infrastructure, l’énergie, l’innovation et la recherche, la fiscalité, l’accès au financement et la formation constituent des éléments clés qui peuvent contribuer à la réussite des entreprises.
Dans ce contexte, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement se positionnera comme un acteur incontournable de la croissance industrielle au Maroc, en accompagnant les entreprises dans leur développement et en proposant des outils adaptés à leurs besoins. Le soutien apporté par le Fonds permettra aux entreprises industrielles de bénéficier d’un financement sur mesure, qui leur permettra de se développer dans un environnement concurrentiel, et de conquérir de nouveaux marchés, tant sur le plan national qu’international.
La nouvelle charte de l’investissement : un soutien majeur pour la compétitivité !
Toujours sur le sujet de l’investissement, et dans le cadre de la célébration de la 1ère édition de la Journée nationale de l’industrie organisée, mercredi 29 mars, Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, soutient que la nouvelle charte de l’investissement au Maroc va renforcer le tissu industriel national et contribuer fortement à sa compétitivité.
Selon le ministre, la nouvelle charte de l’investissement va apporter énormément au secteur industriel et contribuer fortement à la compétitivité de l’industrie marocaine. Il ajoute que le gouvernement a travaillé main dans la main avec le secteur industriel pour élaborer cette charte, avec pour ambition de renforcer le tissu industriel et de créer des emplois de qualité pour les Marocains. «Le gouvernement, sous les hautes instructions de Sa Majesté le Roi, a érigé l’investissement productif en priorité pour relancer l’économie nationale».
Jazouli explique que la charte de l’investissement a pour ambition de créer de la valeur et surtout de créer des emplois, car le secteur industriel est naturellement un secteur qui est fortement créateur d’emplois. Le ministre souligne que la charte de l’investissement comprend trois volets importants. Le premier est lié à la gouvernance, qui permettra aux territoires de jouer un rôle essentiel et de se rapprocher du tissu industriel local. Le deuxième volet est lié au climat des affaires, où le gouvernement déploiera la feuille de route présentée lors de la Journée de la Conférence nationale du climat des affaires. Le troisième volet est lié aux primes ou incitations à l’investissement, y compris des primes communes, des primes sectorielles et des primes territoriales. Le ministre a souligné que les primes communes comprennent des primes à l’emploi, une prime liée au genre, une prime liée aux métiers d’avenir, une prime liée à l’intégration locale et une prime pour la durabilité de l’investissement. Les primes sectorielles comprennent une prime de 5% pour l’industrie et d’autres secteurs, tels que le tourisme.
Concernant la prime liée au genre, il affirme que cet avantage supplémentaire offert en fonction du genre «est obtenu lorsque la proportion de femmes employées dépasse 30% de la masse salariale totale, et non seulement de l’effectif. Cette mesure vise à encourager la création d’emplois de qualité pour les femmes dans l’industrie. Si cette condition est remplie, une prime supplémentaire de 3% sera octroyée».
Modeste Kouamé / Les Inspirations ÉCO