Maroc

Hilale condamne les nouvelles provocations de «polisario» à Guergarate

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies à New York,  Omar Hilale, a pris note avec appréciation du communiqué du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, publié samedi, sur les récentes provocations du «polisario» à Guergarate, au Sahara marocain.

Affirmant que le Secrétaire général partage pleinement la profonde préoccupation du Maroc au sujet des violations des accords militaires et des menaces au cessez-le-feu par le «polisario».

Hilale a confié que le Maroc a entrepris des démarches à tous les niveaux, dès l’apparition des premiers éléments du «polisario» dans la zone tampon de Guergarate, le 3 janvier.

Et d’ajouter qu’après avoir bloqué les participants du Rallye Sahara Desert Challenge, ils ont été obligés de quitter les lieux sur ordre de la Minurso.

 Hilale a indiqué que le Maroc est revenu, vendredi, à la charge auprès des plus hauts fonctionnaires du secrétariat de l’ONU et saisi les 15 membres du Conseil de sécurité pour les alerter sur la gravité du déploiement de nouveaux éléments armés du «polisario» à Guergarate, vendredi matin, et des menaces de ce dernier de bloquer le passage, ce lundi 8 janvier, du Rallye Africa Eco Race.

 Il a appelé tous ses interlocuteurs à assumer fermement et promptement leur responsabilité en exigeant le départ immédiat et inconditionnel du «polisario» de la zone de Guergarate.

L’ambassadeur du Maroc a ajouté que le Maroc condamne vigoureusement ces actes de provocation répétitifs du «polisario», qui violent les accords militaires, mettent en péril le cessez-le-feu en place depuis 1991 et menacent dangereusement la sécurité et la stabilité dans la région. Ces agissements irresponsables du «polisario» constituent un défi à la communauté internationale et un affront au Secrétaire général et au Conseil de sécurité.

L’ambassadeur considère que le communiqué du Secrétaire général est aussi clair que fort dans son injonction au «polisario» pour ne pas entraver, d’aucune manière la liberté de circulation civile et commerciale.

Ce qui constitue un rejet ferme et catégorique des provocations du «polisario» et de ses entraves à la libre circulation dans la zone tampon de Guergarate.

 Bien plus, pour Hilale, le Secrétaire général a adressé un message direct et ferme au «polisario» en déclarant «qu’aucune action, qui serait de nature à changer le statut quo de la zone tampon, ne devrait être entreprise».

De ce fait, la présence du «polisario» à Guergarate est illégale car elle viole les accords en vigueur et tend à changer le statut de la zone. D’où l’obligation du «polisario» de se retirer immédiatement et inconditionnellement, afin de retourner au statut quo d’ante.

 

 



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