Maroc

Formation : le Maroc en pleine mutation

Le Maroc s’est résolument engagé dans sa transition numérique en investissant dans divers domaines tels que l’ouverture d’une école de codage, et la formation continue, entre autres initiatives. En parallèle, des avancées significatives ont été observées dans le secteur de l’éducation. Lors de la séance plénière, Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique, et Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, ont présenté les derniers développements accomplis dans ces domaines. 

Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique, a annoncé l’intention d’un groupe indien, géant mondial dans le domaine de l’outsourcing, d’investir au Maroc en ouvrant un centre d’externalisation des services. Cela a été rendu possible grâce à l’appui du gouvernement, aux infrastructures en place et aux jeunes Marocains hautement qualifiés. Objectif final : faire fleurir les dernières technologies dans les champs du digital, de l’intelligence artificielle et du développement logiciel. Le Maroc est devenu l’une des destinations phares en Afrique pour les passionnés d’informatique. Preuve à l’appui, plus de 18.500 opportunités d’emplois directs ont été créées par des entreprises internationales.

Ghitta Mezzour a également rappelé que le Royaume travaillait à la mise en place de services administratifs de qualité. 55,5% des Marocains ont ainsi pu constater une amélioration dans la prestation de ces services. La ministre a annoncé aussi annoncé l’ouverture prochaine d’une école de programmation à Nador. Une étape supplémentaire dans la formation des jeunes talents marocains du numérique.

4.000 unités d’éducation préscolaire réalisées annuellement
Toujours dans le volet de l’éducation, les classes au niveau de l’éducation préscolaire publique ont réussi à atteindre un score de 30.000, soit une croissance de 344% par rapport à l’année scolaire 2019-2020, a fait savoir, pour sa part, Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports. Répondant à une question à la Chambre des représentants sur la généralisation de l’enseignement préscolaire en milieu rural, le ministre a révélé les astuces derrière cette réussite.

«Environ 4.000 à 5.000 unités d’éducation préscolaire sont réalisées chaque année, dont 2.000 unités grâce à l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Nous avons travaillé d’arrache-pied pour bâtir et équiper ces unités selon les normes les plus pointues. De plus, nous avons délégué certaines tâches à des associations compétentes et bien rodées dans le domaine de l’éducation préscolaire, afin de sélectionner les meilleures éducatrices au niveau des douars et de garantir leur formation de qualité requise», a-t-il précisé.

Quant au nombre de classes de l’éducation préscolaire publique, y compris celles de l’Initiative nationale pour le développement humain, le ministre a fait ressortir un score de 30.000 classes, contre seulement 6.750 lors de l’année scolaire 2019-2020, soit une hausse de 344%. Et pour améliorer davantage l’éducation en milieu rural, le responsable souligne que le ministère ne s’est pas endormi sur ses lauriers.

«En moyenne, nous créons 100 établissements éducatifs par an en milieu rural, dans tous les niveaux d’enseignement. La prochaine rentrée scolaire est marquée par l’ouverture attendue de 203 nouveaux établissements, dont 130 en milieu rural, représentant ainsi une impressionnante part de 64% du total», précise-t-il.

D’autre part, le ministère prévoit la réalisation de 2.000 classes pour l’enseignement primaire chaque année, grâce à l’Initiative nationale pour le développement humain en milieu rural. Et pour renforcer l’engagement communautaire, «nous avons fait croître le nombre d’écoles communautaires à 271, soit une hausse de 119 écoles par rapport à l’année scolaire 2019-2020. Tout cela vise à réduire les établissements secondaires et à améliorer les services de soutien social, notamment le transport scolaire, en collaboration avec les conseils élus», fait-il savoir.

240.000 jours de formation continue
Pendant une période d’un an, les fonctionnaires ont eu l’opportunité de bénéficier de 240.000 jours de formation continue. 92% des formations étaient spécifiquement axées sur des sujets professionnels liés directement au département concerné, 6% étaient consacrées à la gestion des ressources humaines et financières, et les 2% restants étaient centrés sur le développement du leadership. Ces formations ont été réparties entre 18 départements différents.

En ce qui concerne la répartition du temps de formation, les services déconcentrés ont eu la part la plus importante, représentant près des deux tiers de la durée totale, soit 69,7%, tandis que les services centraux ont utilisé les 30,3% restants. Mezzour a, en ce sens, souligné l’importance cruciale de la formation continue pour «renforcer les ressources humaines qui jouent un rôle central dans la réussite des grands chantiers stratégiques» du pays.

Kenza Aziouzi / Les Inspirations ÉCO

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