Le système éducatif marocain inquiète ! Une réalité touchée à travers les réactions des internautes qui reprochent au système l’absence d’une stratégie qualitative, et le manque de moyens sûrs pour sauver un secteur en déclin. Afin de mieux comprendre les attentes de la société, l’Instance nationale d’évaluation du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique (INE) a mené une étude sur un échantillon de 3.000 ménages répartis sur l’ensemble des régions du Maroc (2.000 dans l’urbain et 1.000 dans le rural) qui ont permis de relever quelques points importants concernant les aspirations de la société.
L’enquête a permis de collecter des données sur les caractéristiques scolaires des enfants âgés de 3 à 22 ans de la population marocaine, et des renseignements sur les niveaux de diplômes obtenus de la population âgée de 15 ans et plus.
Le secteur privé est caractérisé par une grande part d’élèves scolarisés dans les cycles d’enseignement préscolaire et primaire (83,4%), 11% d’élèves scolarisés dans le collégial 6% dans le qualifiant ou le supérieur.
Les parents préfèrent l’enseignement privé pour sa meilleure qualité, ses infrastructures développées, son système sécuritaire élevé et la bonne interaction entre administration et parents.
L’arabe, le français, et l’anglais sont les langues d’enseignement préférées par les Marocains qui préfèrent à 49% l’école privée, 40,1% l’école publique, et 10,3% réfutent les deux.
60,4% des ménages résidant dans le milieu rural estiment que l’école dispensent un enseignement de qualité, cette proportion baisse à 49,2% pour les ménages du milieu urbain.
De façon générale, 86,2% des adultes de 25 ans et plus ont évoqué
“L’apprentissage de la lecture et de l’écriture” est le rôle principal de l’école, selon 86,2% des adultes interrogés. Garantir l’avenir des enfants vient en deuxième lieu avec 65,2% inculquer la culture à l’enfant à 54% et préparer l’enfant pour la réussite professionnelle à 43,4%.
Selon les résultats de cette étude, les facteurs socio-économiques impactent et créent une différenciation dans le rapport des familles à l’éducation scolaire.
L’amélioration des conditions socio-économiques des familles, contribue à améliorer l’éducation des enfants et vice-versa.