De nouveaux correctifs apportés
L’objectif est de s’adapter aux changements démographiques et sociaux connus par plusieurs provinces.
Le décret 2-18-333 qui a été approuvé par le chef de gouvernement, apporte des modifications au découpage mis en place en 2015. «Les unités administratives suggérées au sein de certaines provinces visent à renforcer les capacités managériales de l’administration territoriale», indique le nouveau décret. Les détails de la nouvelle réglementation montrent que ce sont 10 provinces qui sont concernées par les correctifs apportés à l’ancien découpage. C’est le souci de l’adaptation aux changements démographiques et sociaux», qui a été derrière cette mise à jour opérée par le département de l’Intérieur, essentiellement dans la province de Chtouka-Aït Baha. Ainsi, le nombre des arrondissements passera de 694 à 708, et le nombre des caïdats de 203 à 206. Des changements devront aussi affecter la dénomination de plusieurs arrondissements; notamment dans les provinces d’Al Hoceïma, Settat et Ben Ahmed. D’autres changements devront affecter le découpage administratif des provinces de Boulmane, Kénitra, Safi , Midelt, Tata et Sidi Ifni. À noter que la nouvelle décision découle directement du plan quinquennal du département de l’Intérieur (piloté par Abdelouafi Laftit (photo), qui s’étend jusqu’en 2018 et impose une restructuration de l’administration territoriale et des services de sûreté, «loin des objectifs électoraux et du découpage électoral organisé par d’autres textes», selon le dernier rapport de la commission de l’Intérieur au sein de la chambre des représentants.
Le département de tutelle devra aussi préparer un état des lieux de l’application de la loi relative aux normes de la délimitation des arrondissements de quatre types de collectivités territoriales. L’État devra, durant cette étape, établir une série de diagnostics dans l’optique d’aboutir à la clarification de la stratégie de développement mettant en exergue les principaux axes sur lesquels sera concentré le développement des collectivités concernées. À noter que la préparation du programme pluri-annuel au niveau de chaque collectivité, reste aussi à l’ordre du jour de chaque mise à jour des entités administratives nouvellement créées.