Clôture du programme de leadership des femmes rurales
L’initiative Empowering Women in the Atlas prendra fin ce samedi. Ce programme intégral a pour objectif de briser l’isolement de 100 femmes des montagnes du Moyen Atlas. Selon ses initiateurs, il aura permis à ces femmes «d’accéder à des formations sur la gestion de projet, la comptabilité de base, la communication, le marketing et la protection de l’environnement».
C’est le samedi 13 mai que l’initiative Empowering Women in the Atlas sera clôturée. Ce programme intégral a pour objectif de «briser l’isolement de 100 femmes des montagnes du Moyen Atlas». Selon ses initiateurs, il aura permis à ces femmes «d’accéder à des formations à l’université pour la première fois de leurs vies».
Pour la présidente de l’Association des femmes pour le développement rural, Lamia Bazir, qui est également derrière l’initiative, «le programme EWA a été complété avec succès. Il a ainsi confirmé l’existence de femmes leaders dans le monde rural et leur impact sur leur entourage». Et d’ajouter qu’«Il a, une année durant, permis à des femmes rurales leaders et entrepreneuses les moyens matériels et immatériels d’avoir un plus grand impact sur leurs territoires». Brisant les stéréotypes sur les femmes rurales, notamment dans les régions montagneuses, le programme a prouvé la nécessité d’investir dans le capital immatériel dans le monde rural en permettant aux populations isolées, notamment les femmes, d’avoir accès aux opportunités éducatives et économiques à même de leur assurer l’intégration dans une dynamique de développement territoriale et locale. Lancé en septembre 2016 en partenariat avec la MEPI (Middle East Partnership Initiative), ce projet, qui a ciblé 100 femmes rurales leaders et entrepreneuses, a été décliné en formation, en renforcement de capacités et en coaching de proximité. Des équipements et un capital de lancement ont été fournis à ces femmes.
Sur ce point, il faut préciser que les séances de formation ont porté sur des thématiques clés pour les femmes rurales à la tête de coopératives. Il s’agit entre autres de la gestion de projet, la comptabilité de base, la communication, le marketing et la protection de l’environnement. Les formations ont été dispensées en amazigh et en darija.