Cinéma : Les meilleurs sorties de la semaine
«Le Bonhomme de neige»
Lorsque le détective d’une section d’élite enquête sur la disparition d’une victime lors des premières neiges de l’hiver, il craint qu’un serial killer recherché n’ait encore frappé. Avec l’aide d’une brillante recrue, il va tenter d’établir un lien entre des dizaines de cas non élucidés et la brutalité de ce dernier crime afin de mettre un terme à ce fléau, avant la tombée des prochaines neiges. «Le Bonhomme de neige» est adapté d’un roman du même nom de Jo Nesbø, un auteur norvégien spécialisé dans la littérature policière. L’histoire a pour personnage principal Harry Hole, un inspecteur de la police d’Oslo qui est présent dans onze romans de Nesbø, dont «Le Bonhomme de neige» est le septième. Il est réalisé par Thomas Alfredson et interprété par Michael Fassbender et Rebecca Ferguson. Cet opus en particulier a propulsé le personnage à un tout autre niveau quand le livre est devenu best-seller de la liste du New York Times ainsi que le leader des ventes en Grande-Bretagne, permettant à son auteur d’acquérir une renommée internationale. « Cela fait 15 ans que j’écris. Ce n’est pas moi qui m’ouvre au public, c’est le public qui s’ouvre à moi», raconte Nesbø.
«L’Étoile de Noël»
L’histoire d’un petit âne courageux, Bo, qui rêve d’une vie meilleure loin du train-train quotidien du moulin du village. Un jour, il trouve le courage de se libérer pour vivre enfin la grande aventure ! Sur sa route, il va faire équipe avec Ruth, une adorable brebis qui a perdu son troupeau et Dave, une colombe aux nobles aspirations. Rejoint par trois chameaux déjantés et quelques animaux de la ferme plus excentriques les uns que les autres, Bo et ses nouveaux amis suivent l’Étoile…et vont devenir les héros méconnus de la plus belle histoire jamais contée : celle du premier Noël. Après avoir réalisé plusieurs courts-métrages et participé à «Anomalisa» de Charlie Kaufman et Duke Johnson en tant qu’animateur, Timothy Reckart s’essaie pour la première fois à l’exercice du long-métrage. D’après Allociné, Timothy Reckart s’est fait repérer avec son court-métrage «Head Over Heels», nommé à l’Oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2013. Réalisé en stop-motion, le film suit un vieux couple marié que tout oppose, à commencer par…la gravité ! Tandis que l’homme vit au sol, son épouse, elle, évolue sur le plafond, la tête en bas. Christopher Plummer prête sa voix au roi Hérode, 40 ans après avoir joué le fils de celui-ci dans «Jésus de Nazareth».
«Maryline»
Maryline a grandi dans un petit village. Ses parents ne recevaient jamais personne et vivaient les volets clos. À 20 ans, elle «monte à Paris» pour devenir comédienne mais elle n’a pas les mots pour se défendre. Elle est confrontée à tout ce que ce métier et le monde peuvent avoir d’humiliant mais aussi de bienveillant. C’est l’histoire d’une femme, d’une femme modeste, d’une blessure. D’après Allociné, Guillaume Gallienne s’est inspiré de la vie d’une femme rencontrée il y a plus d’une décennie : «Cela fait quinze ans que je veux filmer cette histoire. Elle m’a été inspirée par une femme que je connais et qui m’a raconté sa vie. J’ai porté son récit en moi pendant tout ce temps mais ma mémoire en a fait autre chose». L’héroïne de Maryline est incarnée à l’écran par Adeline d’Hermy, sociétaire de la comédie française, à l’instar de Guillaume Gallienne, le réalisateur du film. Celui-ci revient sur ce choix : «Je l’avais choisie pour l’adaptation d’«Oblomov» pour Arte car j’écrivais déjà Maryline pour elle et je voulais voir comment cela se passait quand je la dirigeais. Je ne l’avais jamais dirigée à la Comédie-Française».
«Par instinct»
Lucie a toujours rêvé d’avoir un enfant. Quand, lors d’un voyage d’affaires à Tanger, une jeune Africaine lui confie son nouveau-né, son trouble est intense. D’autant plus que la jeune mère disparaît dans la nature. Accompagnée d’un médecin humanitaire, elle part à sa recherche au cœur de la médina… Selon Allociné, l’idée du film est née dans la tête de Nathalie Marchak il y a une dizaine d’années et germe en elle depuis longtemps. Enfant, la réalisatrice a en effet été bercée par le récit de la fuite de sa grand-mère à travers toute l’Europe. Celle-ci explique : «En tant que juifs polonais, mes grands-parents s’étaient réfugiés en Russie pendant la guerre. Et à la fin du conflit, s’en est suivi un long exode : avec mon oncle qui avait 4 ans et ma mère, qui est née en route, ils ont traversé des lacs, évité la police et les chiens et sont entrés clandestinement en France où l’Office français des réfugiés politiques et des apatrides les a pris en charge. J’ai donc grandi avec cette idée qu’il fallait parfois se battre pour offrir à ses enfants une vie meilleure».