Maroc

Archivage : Doc’Archives monte en puissance

Le spécialiste marocain de l’archivage  entame l’étape ultime de sa stratégie de développement en investissant dans l’élargissement de ses capacités de stockage et l’amélioration de ses processus de gestion.

Le métier de l’archivage n’a jamais été aussi cadré  qu’aujourd’hui, d’après Mohamed Nabil El Bied, directeur général de Doc’Archives. Le spécialiste marocain des métiers de l’archivage pour le compte de tiers, de la gestion du patrimoine documentaire et de l’archivage dématérialisé, a fait de la modernisation efficace du secteur une mission qu’il compte mener jusqu’au bout. Justifiant de plusieurs centres dédiés qui répondent à toures les normes de conservation et de préservation de documents, en l’occurrence le nouveau siège de la société à Bouskoura Ouled Salah et le  centre à Sidi Maârouf et le centre de  Rabat  pour une proximité avec l’administration marocaine.

Doc’Archives s’est attelé, depuis sa création en 1998, à honorer ses engagements envers ses clients, et ce en investissant infatigablement dans l’augmentation des capacités de stockage et dans le «level up» qualitatif de ces processus informatiques de gestion, développés en interne pour la plupart. Ces efforts versent, naturellement, dans l’amélioration des moyens physiques et techniques dont la société dispose, mais également et surtout dans l’impératif de maintenir la société au diapason des dernières innovations en matière de sécurité documentaire avec l’utilisation du système RFID, d’optimisation des espaces de stockage en adoptant les systèmes de rayonnages mobiles et électriques permettant de doubler la capacité de stockage et  de sauvegarde les plus adaptées.

Abdellatif Laraki, fondateur et PDG de Doc’Archives, met un point d’honneur à surfer continuellement sur la vague de l’amélioration technologique et intellectuelle en faisant de chacune des étapes de la stratégie d’élargissement adoptées par la société un saut qualitatif significatif à même d’offrir à Doc’Archives de nouvelles potentialités d’«upgrading» des process avec lesquels la société fonctionne, de recrutement des profils les plus acérés dans les domaines les plus sensibles, mise en place des chartes d’archivage, des systèmes de gestion des archives électroniques (GED).

Aussi, l’idée de faire de l’externalisation de la gestion d’archives un métier n’est pas un choix aisé, eu égard aux blocages culturels liés à la résistance naturelle du marché face à l’inconnu. Pourtant, Doc’Archives a su surmonter ce blocage en misant sur l’efficacité de ses procédés et la simplification du traitement documentaire en garantissant à ses clients des prestations complètes et 100% sécurisées, en parfaite conformité avec les dispositions relatives à la confidentialité (loi 69/99). Par ailleurs, Doc’Archives innove en mettant, prochainement, d’après son directeur de développement, Amine Laraki, à disposition de ses clients un concept unique : un camion de  destruction mobile. Ce dernier  consiste  à mettre en place des conteneurs de collecte sécurisés et propose un passage planifié de son camion pour une destruction «in-site» et s’engage dans le recyclage des documents détruits dans un souci environnemental.  Ce procédé garantit la confidentialité des documents archivés et détruits. L’opération se fera en présence d’un représentant de la société clientes, à qui un certificat de destruction sera délivré. 

Anass Debbagh, directeur technique de Doc’Archives,  résume, avec humour, la pertinence ainsi que la nécessité de cette innovation par la parabole opposée des «documents administratifs hypersensibles que l’on retrouve pourtant aisément chez les marchands de graines de tournesols». Autant dire que le business modèle de la société est, dorénavant, rodé. Seulement, Doc’Archives fait aujourd’hui face à deux défis interconnectés : l’augmentation de ses capacités de stockage, et la concrétisation de ses ambitions africaines. C’est la raison pour laquelle la société a investit plus de 40 MDH dans le centre de Bouskoura-2, étalé sur 1 ha avec une capacité de stockage de 800.000 cartons. Ce centre est le plus grand bâtiment de stockage d’archives jamais réalisé au Maroc, en Afrique et en zone MENA.

Aussi, un nouveau centre, le quatrième, sera réalisé sous peu au nord du pays. Assurément, Doc’Archives met le paquet pour pouvoir s’attaquer enfin au marché d’Afrique subsaharienne, puisque la société ambitionne de devenir «une société d’archivage maroco-africaine», selon les propres termes de Mohamed Nabil El Bied. 

 


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