Maroc

7e édition des Impériales : l’identité marocaine suscite la passion des “Impérialistes” (VIDEO)

La plénière inaugurale de la 7e édition des Impériales, qui s’est déroulée le 13 février, à Casablanca, a suscité un débat passionné entre les panélistes et l’assistance au sujet de la définition de l’identité marocaine. Avec en toile de fond la réponse à la question «Qui sommes-nous ?», les intervenants ont prôné une vision progressiste et avant-gardiste de l’ADN made in Morocco.

La séance plénière inaugurale de la 7e édition des Impériales a connu la participation de nombreuses personnalités publiques et de professionnels de la communication. Anouar Sabri, président de l’association «Les Impériales», Nabila Rmili, mairesse de Casablanca, Mohamed Ghayat, président du groupe parlementaire RNI, Fouad Arif, directeur général de la MAP, et bien d’autres ont pris part à un débat dédié à l’essence même de l’identité marocaine.

Nation branding
Lors de son allocution, Anouar Sabri, a mis en exergue le caractère particulier de l’identité marocaine. Il a notamment évoqué des événements clés de l’Histoire nationale tels que le retour d’exil de feu Mohammed V, ou la Marche verte qui ont façonné notre identité collective.

«Nous poussons la réflexion sur les différentes interactions et composantes de la Moroccan ID face à des changements de paradigme énormes, que ça soit d’ordre social ou technologique», a-t-il indiqué.

Sabri a notamment souligné le rôle des métiers de la communication qui «jouent un rôle essentiel dans la capture et la diffusion de l’ADN marocain», et ce, dans le cadre de la promotion du Nation Branding. «À l’ère du digital et des réseaux sociaux, nos métiers jouent un rôle important dans le rayonnement international du pays et de la marque Maroc», a-t-il déclaré.

Une identité mouvante
Pour sa part, la panéliste Sanaa El Aji a insisté sur le caractère mouvant de l’identité marocaine. Elle estime que l’évolution des us et coutumes fait partie intégrante de l’essence même de l’identité nationale. La sociologue a cité plusieurs exemples dans ce sens, dont celui de la jellaba marocaine dont le port était réservé aux hommes jusqu’aux années 1940. Elle a rappelé que les premières femmes à l’avoir portée étaient considérées comme transgressives et étaient mal perçues par la société de l’époque. Le caractère positif et pacifique de l’identité marocaine a été mis en avant lors de cette plénière inaugurale par Lamia Hannaoui, spécialiste en communication. Elle a insisté dans ce sens sur le fait que «sous sommes une nation positive qui a toujours l’espoir que demain sera meilleur».

Selon elle, l’ADN marocain est par essence optimiste et résilient, ce qui lui a permis de résister et d’avancer à travers les siècles. Par ailleurs, Nabila Rmili, mairesse de Casablanca, relie intimement son identité à son appartenance casablancaise, une appartenance dont elle est fière.

«En tant que casablancaise, qui est née, a grandi, suivi ses études de médecine et eu ses enfants à Casablanca, c’est une ville qui m’est très chère, et dont je revendique l’identité», a-t-elle affirmé.

Elle a notamment évoqué l’«aspect unique de l’âme casablancaise que chacun de nous a expérimenté d’une manière ou d’une autre, cette façon complexe que nous entretenons avec notre ville». De même qu’elle a souligné le caractère évolutif de la ville blanche.

Ahmed Ibn Abdeljalil / Les Inspirations ÉCO



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