Une rentrée scolaire sur fond de crise financière aiguë
La rentrée scolaire a démarré mercredi dans les territoires palestiniens, sur fond d’une crise financière aiguë, qui menace de fermeture les écoles gérées par l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Quelque 1.300.000 élèves ont regagné les bancs de leurs écoles dans les gouvernorats palestiniens, y compris l’est d’al-Qods occupée, a annoncé le ministère palestinien de l’Education dans un communiqué.
Selon le ministère, 830.000 élèves palestiniens fréquentent les 2.212 écoles publiques relevant du gouvernement palestinien, tandis que le reste des élèves sont inscrits aux 377 écoles de l’UNRWA, basées en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza.
Le ministère a baptisé cette rentrée scolaire « l’année de l’éducation à Al Qods ». En effet, l’actuelle rentrée scolaire intervient sur fond de difficultés économiques aiguës qui risquent de provoquer le gel de certains services de l’UNRWA et d’entraver le déroulement normal des études. D’après le consultant médiatique de l’UNURWA, Adnan Abu Hasna, le budget de l’Agence suffit seulement pour couvrir les frais des écoles jusqu’à septembre prochain.
La crise financière de l’UNRWA impacte négativement la distribution de la fourniture scolaire au profit des élèves, a-t-il déploré, ajoutant que l’Agence dispose de 53.000 cartables jusqu’à présent et espère pouvoir déployer le nombre restant nécessaire dans les prochains jours.
L’UNRWA fait toujours face à une situation financière dramatique et menace d’arrêter ses services d’enseignement. L’agence onusienne cherche toujours 217 millions de dollars de toute urgence pour combler le retrait drastique du financement américain. Quelque 711 écoles relevant de l’Agence onusienne prodiguent des services d’enseignement aux réfugiés palestiniens en Cisjordanie, Bande de Ghaza, Jordanie, Syrie et au Liban.