Monde

Le FMI prévoit un léger rebond de la croissance de l’Afrique subsaharienne en 2017

Le FMI a procédé, mardi 9 mai à Dakar, à la publication de son rapport sur les «Perspectives économiques régionales» qui analyse la situation économique de l’Afrique subsaharienne. 

Il en ressort que les pays pauvres en ressources naturelles tels que la Côte d’Ivoire, le Kenya et le Sénégal ont, dans l’ensemble, conservé des taux de croissance élevés. La croissance sénégalaise devrait ainsi atteindre 6,8% en 2017.
À l’échelle régionale, constate l’institution financière internationale, les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne demeurent plus sombres. En effet, la croissance dans cette zone s’est fortement ralentie en 2016, tombant à 1,4% en moyenne, soit son plus bas niveau en deux décennies. 
«Le taux de croissance a diminué dans environ deux tiers des pays de la région, qui ensemble représentent 83% du PIB régional, bien que certains pays connaissent encore une phase de vive expansion», souligne le rapport.

Impayés et créances improductives 

Le FMI note également que le niveau des déficits budgétaires reste élevé depuis maintenant plusieurs années car les pouvoirs publics ont cherché -à juste titre- à remédier aux déficiences sociales et infrastructurelles. D’après les économistes de cette étude, des signes de vulnérabilité commencent désormais à se faire jour dans certains de ces pays. En particulier, la dette publique s’affiche en hausse et le recours au crédit intérieur a fait monter le coût des emprunts. Dans certains pays, on constate l’émergence d’impayés et une augmentation du volume des créances improductives dans le secteur bancaire, même dans un contexte de croissance vigoureuse.

Dans les pays à forte croissance de l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (UEMOA) notamment, le FMI invite les États à procéder à l’assainissement budgétaire prévu au niveau national et à mieux coordonner les politiques au niveau de l’union monétaire. De même, les pays à forte croissance doivent veiller à ce que l’accroissement des investissements, qui a occasionné une montée rapide de l’endettement, soit résolument ramené à un rythme normal compatible avec la viabilité budgétaire et extérieure.


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