La justice ordonne la libération des rappeurs Booba et Kaaris
La justice française a ordonné jeudi la remise en liberté, sous contrôle judiciaire, des frères ennemis du rap français, Booba et Kaaris, qui avaient été placés en détention provisoire après une violente rixe à l’aéroport parisien d’Orly début août.
Les deux rappeurs, qui doivent être jugés le 6 septembre notamment pour violences aggravées, ont interdiction de quitter le territoire français, doivent remettre chacun une caution de 30.000 euros et ont interdiction d’entrer en contact l’un avec l’autre.
Booba et Kaaris et leur garde rapprochée respective s’étaient violemment affrontés le 1er août dans un hall de l’aéroport d’Orly, près de Paris, provoquant des retards de vols et entraînant plusieurs dépôts de plainte dont celle d’Air France. « C’est une décision qui aurait dû être prise dès le 3 août », date du placement en détention provisoire des prévenus, a réagi Me Yann Le Bras, l’avocat de Booba. « C’est une affaire de violences croisées, qui n’a blessé personne d’autre que les protagonistes. Elle redevient ce qu’elle est », a-t-il ajouté à la sortie de l’audience.
L’avocat de Kaaris, Me Yassine Yakouti, a lui salué « l’application du droit ». « Aujourd’hui ce qui est important c’est que Kaaris et ses amis puissent rejoindre leur famille, et préparer sereinement le procès », a-t-il dit.