Monde
Algérie. L’armée sort de son silence…et met en garde contre des « années de braises »
Le chef d’État-major de l’armée algérienne, Ahmed Kayd Saleh, a confirmé mardi que l’armée garantirait la sécurité du pays et ne permettrait pas un retour de l’Algérie dans une ère sanglante, dans un contexte de manifestations qui marquent le pays pendant des semaines pour protester contre la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat.
« Certaines parties sont mécontentes que l’Algérie soit stable et sûre et veulent la ramener à des années de souffrance et de braise », a déclaré Saleh dans un discours diffusé à la télévision algérienne Al-Nahar.
Il a ajouté que le peuple algérien vivait au cours de ces années « toutes sortes de souffrances subies et en a payé le prix cher », en référence à la « décennie noire » au cours de laquelle l’Algérie a été témoin d’un conflit qui a éclaté en janvier 1992.
« Les personnes qui ont vécu dans ces circonstances difficiles et ont réalisé leurs calamités ne peuvent en aucun laisser le bienfait de la stabilité », a déclaré Saleh.
« Nous sommes conscients que cette sécurité et cette stabilité ont des piliers plus enracinés et renforcés et que le peuple algérien restera sous cette grâce et que l’armée algérienne restera chargée d’établir ce gain précieux ».
Cette déclaration du chef d’État-major algérien fait suite aux manifestations que connaît le pays depuis plusieurs semaines, contre la candidature de Bouteflika pour un cinquième mandat, et que des milliers d’Algériens ont repris les manifestations dans la capitale et dans d’autres villes ce mardi.
« Certaines parties sont mécontentes que l’Algérie soit stable et sûre et veulent la ramener à des années de souffrance et de braise », a déclaré Saleh dans un discours diffusé à la télévision algérienne Al-Nahar.
Il a ajouté que le peuple algérien vivait au cours de ces années « toutes sortes de souffrances subies et en a payé le prix cher », en référence à la « décennie noire » au cours de laquelle l’Algérie a été témoin d’un conflit qui a éclaté en janvier 1992.
« Les personnes qui ont vécu dans ces circonstances difficiles et ont réalisé leurs calamités ne peuvent en aucun laisser le bienfait de la stabilité », a déclaré Saleh.
« Nous sommes conscients que cette sécurité et cette stabilité ont des piliers plus enracinés et renforcés et que le peuple algérien restera sous cette grâce et que l’armée algérienne restera chargée d’établir ce gain précieux ».
Cette déclaration du chef d’État-major algérien fait suite aux manifestations que connaît le pays depuis plusieurs semaines, contre la candidature de Bouteflika pour un cinquième mandat, et que des milliers d’Algériens ont repris les manifestations dans la capitale et dans d’autres villes ce mardi.
