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Greenpeace tacle le forum de Davos sur l’environnement

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Selon le rapport de Greenpeace, publié ce 21 janvier 2020, plusieurs entreprises sont pointées du doigt à cause de leur financement massif des énergies fossiles, malgré la signature en décembre 2015 de l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique. Plusieurs banques et assureurs présents au forum de Davos financent à hauteur de 1.000 milliards de dollars les énergies fossiles qui contribuent à la crise climatique. 

Selon le même rapport, on retrouve parmi les 10 banques: JP Morgan Chase, Citi, Bank of America, RBC Royal Bank, Barclays, Mitsubishi UFG, TD Bank, Scotiabank, Mizuho et Morgan Stanley. Côté fonds de pension, trois de ceux présents à Davos, l’an dernier, détiennent pour 26 milliards de dollars dans les compagnies pétrolières à savoir: Shell, Chevron ou Exxon.

Quels risques financiers ?

Dans son rapport, l’ONG Greenpeace a également tiré la sonnette d’alarme relativement aux risques financiers qui mèneraient à une grande crise semblable à celle de 2007-2008 notamment liée aux subprimes. En effet, le soutien de grands assureurs mondiaux aux projets d’extraction des énergies fossiles, provoquerait des comportements semblables à ceux ayant mené à la grande crise de 2007-2008, lorsque les acteurs financiers cherchant le profit à court terme n’ont pas saisi ou ont ignoré les risques.

« En dépit des avertissements, ils alimentent une nouvelle crise financière globale en soutenant l’industrie des énergies fossiles. Ces financiers sont rien moins qu’hypocrites, en disant qu’ils veulent sauver la planète alors qu’ils la tuent pour un profit à court terme », annonce Jennifer Morgan, responsable de Greenpeace.

En effet, les messages des militants de Greenpeace ne passent pas toujours dans des contextes apaisés. Ce lundi 20 janvier 2020, 8 militants ont été arrêtés aux alentours de 05h00 du matin, lors d’une campagne nationale de sensibilisation des candidats et candidates aux municipales, ou des activités d’affichage de messages contre la pollution de l’air dans la ville ont été lancées alors que le matériel utilisé était totalement biodégradable puisqu’il s’agissait d’une colle écologique et de peinture à la craie.

« Cette mise en garde à vue est inacceptable et scandaleuse », déclare Sarah Fayolle, chargée de campagne transport pour Greenpeace France.



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