Élections britanniques : les PME veulent de meilleures relations avec l’UE
La BCC souligne dans un «programme en cinq points» twitté jeudi à destination des partis en lice pour les élections du 4 juillet que «l’Union européenne est le plus gros marché pour le Royaume-Uni». Ceci étant, elle appelle «d’urgence à établir une meilleure relation commerciale» avec l’UE.
La fédération des Chambres de commerce britanniques (BCC) appelle le prochain gouvernement du Royaume-Uni à améliorer les relations avec l’Union européenne pour alléger le fardeau des entreprises post-Brexit. La BCC souligne dans un «programme en cinq points» twitté jeudi à destination des partis en lice pour les élections du 4 juillet que «l’Union européenne est le plus gros marché pour le Royaume-Uni, avec 42% de toutes nos exportations». «C’est pourquoi nous appelons d’urgence à établir une meilleure relation commerciale», et à «négocier des termes commerciaux améliorés avec notre principal partenaire», insiste la BCC.
La fédération affirme que «quitter l’UE a rendu plus cher et bureaucratique de vendre nos biens et services de l’autre côté de la Manche» – alors que l’une des promesses des promoteurs du Brexit était de réduire les lourdeurs administratives.- «Il ne s’agit pas de réécrire le résultat du référendum» sur le Brexit, devenu effectif début 2021, mais «d’éliminer la paperasserie et de favoriser le commerce», assure la BCC. Les entreprises exportatrices ont dû supporter des mesures de contrôles des marchandises et formalités qui ont engendré pour elles des coûts supplémentaires depuis le Brexit, certaines renonçant à exporter vers l’UE.
De son côté, Londres a reporté à cinq reprises certaines formalités pour ne pas pénaliser son économie, avant d’introduire finalement fin avril des contrôles physiques pour certains produits d’origine animale ou végétale de «risque moyen» en provenance de l’UE, et de les renforcer sur des marchandises classées «à haut risque». Avec à la clé de nouveaux coûts pour les entreprises, à l’instar d’un forfait payé par les entreprises importatrices, limité à 145 livres (169 euros) par envoi pour les cargaisons qui débarquent à Douvres ou prennent l’Eurotunnel. L’organisme public d’audit des comptes publics NAO indiquait récemment que selon la propre estimation du gouvernement, celui-ci prévoit de dépenser «au moins 4,7 milliards de livres (5,5 milliards d’euros) pour mettre en oeuvre de nouvelles dispositions frontalières».
Dans son «programme en cinq points», la BCC demande par ailleurs au prochain gouvernement de mettre l’accent sur l’«innovation verte», «l’investissement dans les qualifications», «une réforme de la taxe sur l’immobilier commercial», et l’investissement dans «la révolution numérique et l’intelligence artificielle». La fédération des Chambres de commerce britanniques (BCC) appelle le prochain gouvernement du Royaume-Uni à améliorer les relations avec l’Union européenne pour alléger le fardeau des entreprises post-Brexit. La BCC souligne dans un «programme en cinq points» twitté jeudi à destination des partis en lice pour les élections du 4 juillet que «l’Union européenne est le plus gros marché pour le Royaume-Uni, avec 42% de toutes nos exportations».
«C’est pourquoi nous appelons d’urgence à établir une meilleure relation commerciale», et à «négocier des termes commerciaux améliorés avec notre principal partenaire», insiste la BCC.
La fédération affirme que «quitter l’UE a rendu plus cher et bureaucratique de vendre nos biens et services de l’autre côté de la Manche» – alors que l’une des promesses des promoteurs du Brexit était de réduire les lourdeurs administratives.- «Il ne s’agit pas de réécrire le résultat du référendum» sur le Brexit, devenu effectif début 2021, mais «d’éliminer la paperasserie et de favoriser le commerce», assure la BCC. Les entreprises exportatrices ont dû supporter des mesures de contrôles des marchandises et formalités qui ont engendré pour elles des coûts supplémentaires depuis le Brexit, certaines renonçant à exporter vers l’UE.
De son côté, Londres a reporté à cinq reprises certaines formalités pour ne pas pénaliser son économie, avant d’introduire finalement fin avril des contrôles physiques pour certains produits d’origine animale ou végétale de «risque moyen» en provenance de l’UE, et de les renforcer sur des marchandises classées «à haut risque». Avec à la clé de nouveaux coûts pour les entreprises, à l’instar d’un forfait payé par les entreprises importatrices, limité à 145 livres (169 euros) par envoi pour les cargaisons qui débarquent à Douvres ou prennent l’Eurotunnel.
L’organisme public d’audit des comptes publics NAO indiquait récemment que selon la propre estimation du gouvernement, celui-ci prévoit de dépenser «au moins 4,7 milliards de livres (5,5 milliards d’euros) pour mettre en oeuvre de nouvelles dispositions frontalières». Dans son «programme en cinq points», la BCC demande par ailleurs au prochain gouvernement de mettre l’accent sur l’«innovation verte», «l’investissement dans les qualifications», «une réforme de la taxe sur l’immobilier commercial», et l’investissement dans «la révolution numérique et l’intelligence artificielle».
Sami Nemli Avec Agence / Les Inspirations ÉCO