Coronavirus: une vidéo « affolante » montre la portée réelle des postillons d’éternuement
Un clip vidéo, en slowmotion, montre le chemin étonnant que prennent les gouttes d’éternuements qui peuvent transporter le coronavirus. Ces postillons peuvent se déplacer jusqu’à 8 mètres !
Le journal britannique « Daily Mail » explique que des scientifiques américains ont filmé une vidéo d’éternuement d’une personne en bonne santé et l’ont ralentie de 25 secondes à une minute et demie. Les chercheurs ont découvert que les gouttelettes virales dans la toux et les éternuements peuvent se déplacer dans une atmosphère humide et chaude à des vitesses comprises entre 10 et 30 mètres par seconde. Cela crée un nuage de gaz contagieux et « turbulent » capable d’atteindre quelque part entre sept à huit mètres.
L’atmosphère humide et chaude à l’intérieur du nuage de gaz turbulent permet aux postillons dans l’évacuation de s’évaporer plus lentement que d’habitude.
L’étude suggère que la distance sociale maximale fixée par de nombreux gouvernements, qui est de deux mètres ou 6,5 pieds, est considérée comme au moins quatre fois plus courte si les éternuements sont pris en compte.
Un article, signé professeur Bourouiba, dans le Journal of the American Medical Association, affirme que les mesures de distanciation sociale sont aujourd’hui basées sur des modèles anciens, et cela, parce que les autorités ne prennent pas en compte la possibilité d’un nuage de gaz chaud et humide, capable de garder des gouttelettes virales sur de plus longues distances.
« Malgré l’importance de ces stratégies d’espacement social à l’heure actuelle pour l’épidémie, il peut sembler surprenant que la compréhension actuelle des méthodes de transmission dans les maladies infectieuses dépend d’un modèle de transmission de la maladie développé dans les années 1930 ».
La mise en œuvre de recommandations de santé publique basées sur ces anciens modèles peut limiter l’efficacité des interventions proposées.
« Ces distances dépendent des estimations de la portée qui n’ont pas pris en compte la présence possible d’un nuage à forte impulsion transportant de longues gouttelettes sur de longues distances », a déclaré Bourouiba.
Le taux d’évaporation de ces gouttes dépend, en fin de compte, de leur taille, de la vitesse du nuage de gaz et des conditions ambiantes, telles que la température et l’humidité.
https://youtu.be/uevDl8yHYqg