Monde

Afrique du Sud : la crise de l’électricité exaspère la population

La nomination imminente d’un ministre, qui supervisera tous les aspects de la réponse à la crise électrique du pays, a suscité de nombreuses critiques, beaucoup remettant en question la pertinence de la décision d’«ajouter un autre ministre au problème». Ils craignent, en effet, une autre frénésie de pillage des deniers publics. Pour de nombreux politiciens, la nomination d’un nouveau ministre ne pourra que compliquer encore davantage les choses, et ne résoudra assurément pas ce problème épineux qui dure depuis des décennies déjà.

«Nous pourrions nous retrouver avec un ministre des nids-de-poule, un ministre des toilettes sèches, un ministre des rails et un ministre des latrines à fosse, ironise le chef de l’IFP, Velenkosini Hlabisa.

Business unity SA (Busa) est également de cet avis : «Nous sommes un peu dubitatifs quant au rôle que jouera un ministre de l’électricité à la présidence, et nous nous demandons pourquoi un état de catastrophe a dû être déclaré», a assuré son PDG, Cas Coovadia, arguant que «ce n’était pas une crise imprévue, mais quelque chose que nous avons vu venir». De son côté, Business leadership SA (BLSA) s’est montré prudent, décrivant l’état de catastrophe comme «préoccupant dans le contexte de l’atteinte aux droits des citoyens qui s’est produite pendant l’état de catastrophe de la Covid-19, avec une corruption généralisée dans les appels d’offres liés à la pandémie».

Sami Nemli avec agences / Les Inspirations ÉCO



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