Culture

L’OPM, à la conquête du Nouveau Monde

L’Orchestre philharmonique du Maroc propose un voyage à travers un Nouveau Monde, un Ouest musical presque «cinématographique», entre forêts, ruisseaux et grands espaces. Un spectacle sous la direction de Nicolas Brochot proposé par le compositeur et pianiste improvisateur Jean-François Zygel à découvrir du 9 au 12 décembre à Casablanca et à Rabat.

C’est en allant «À la rencontre d’une œuvre», avec Jean-François Zygel, que le public s’apprête à découvrir une partition grandiose, aux thèmes devenus incontournables à savoir la Symphonie du Nouveau Monde, d’Antonín Dvorák, qui se révèle un monde en soi, un monde nouveau : celui de la Polka d’Europe centrale et de la musique des Noirs américains. L’Orchestre philharmonique du Maroc propose un embarquement immédiat pour celle-ci avec Jean-François Zygel, qui revient au Maroc pour la 3e année consécutive. Le pianiste improvisateur y dévoilera les grands principes et les petits secrets de cette œuvre majeure. Le compositeur tchèque l’écrivit en 1894, lors de son séjour en Amérique où il resta pendant quelques années comme directeur du Conservatoire de New York. Elle se veut l’expression de sensations et de souvenirs que Dvorák a envoyés à ses proches au loin. Dvořák est un des derniers compositeurs à avoir écrit des symphonies dans leur forme traditionnelle, le XIXe siècle ayant été marqué par le poème symphonique (œuvre symphonique qui se base sur une histoire ou un conte en un seul mouvement). Écrite en 1893, La Symphonie du Nouveau Monde est la plus populaire de ses symphonies et l’une des œuvres les plus jouées du répertoire symphonique moderne. Dvořák l’a composée durant son séjour aux États-Unis (1892-1895) alors qu’il travaille comme directeur du Conservatoire de New York. Il a le mal du pays et des difficultés à trouver ses repères dans cette immense contrée.

Ce sentiment est heureusement tempéré par l’émerveillement du Tchèque devant tant de nouveautés. «Il me semble que le sol américain aura un effet bénéfique sur mes pensées, et je dirais presque que vous entendrez déjà quelque chose de cela dans cette nouvelle symphonie», écrit-il en 1893 à un ami. Mais le plus important pour Dvořák est la découverte des musiques des Indiens et des Noirs. C’est dans ce contexte qu’il commence, en janvier 1893, l’écriture de sa Neuvième symphonie. Le compositeur a indiqué que la Symphonie du Nouveau Monde, première des œuvres composées en Amérique, a été en partie inspirée par le poème de Hiawatha, précisément par les passages des danses (noces de Hiawatha) et des funérailles dans la forêt.

Grâce à son art d’unir le verbe et la musique, Jean-François Zygel explore et commente le détail des mouvements de la symphonie, interprétée par l’orchestre. Il éclaire le public sur la structure de l’œuvre, le guide à travers les différents les thèmes musicaux, et décrypte avec vous les procédés quasi-théâtraux du compositeur. De faits historiques en anecdotes, en passant par des clés d’écoute sur les thèmes de la symphonie, le spectateur, mélomane averti ou néophyte intéressé, découvre ou redécouvre Dvorak comme il ne l’avait jamais vu à travers la Symphonie du Nouveau Monde. Trois concerts seront donnés les vendredi 9 (gala), samedi 10 (concert public) à Casablanca et le lundi 12 (concert public et gala) à Rabat. En parallèle de ces concerts, Jean-François Zygel donnera un récital d’improvisation pour piano seul à l’École internationale de musique et de danse de Rabat le dimanche 11 décembre.  


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