Éco-Business

Transport des voyageurs. La feuille de route tracée

Abdelkader Amara, le ministre de l’Équipement, a levé le voile sur  les grandes lignes de la stratégie de modernisation du secteur de transport des voyageurs. 

Le ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara, a exposé samedi à Rabat les grandes lignes de la stratégie de modernisation et de développement du secteur de transport public de voyageurs. Cette vision stratégique sera mise en œuvre dans un cadre de coopération étroite entre le ministère et les entreprises du secteur, à travers la signature d’un contrat-programme reposant sur quatre piliers, a expliqué le ministre lors d’une Journée d’étude sur «la restructuration du secteur du transport public de voyageurs».

À cette occasion, des présentations ont été faites sur la monographie du secteur ainsi que sur le projet de contrat-programme qui traduit la vision stratégique des cinq prochaines années pour la mise à niveau du secteur du transport public de voyageurs. Le premier pilier porte sur le développement de l’arsenal juridique réglementant le secteur, annonce le ministre, précisant qu’il est composé de 4 axes, à savoir la révision du cadre juridique du secteur, l’amendement de certaines dispositions du Code de la route, l’adaptation de la tarification du transport de voyageurs, et la simplification des procédures administratives. Amara a expliqué également que le deuxième pilier concerne la mise en place d’un référentiel de qualité de service et de sécurité dans le secteur. Il s’agit donc d’améliorer la qualité de services offerts aux passagers des autocars, de mettre à niveau les infrastructures d’accueil, d’améliorer les conditions sociales des personnes exerçant dans le secteur et d’encourager l’efficacité énergétique et le respect de l’environnement.

En ce qui concerne le troisième pilier de cette stratégie, il s’agit de la mise à niveau de l’entreprise de transports en veillant notamment à renforcer les compétences et à la professionnalisation des ressources humaines, à renouveler le parc des autocars et à organiser les représentativités professionnelles. Le quatrième pilier se rapportant à la gouvernance du secteur s’articule autour de la mise en place de l’Observatoire national du transport, d’un mécanisme national de régulation du secteur compte tenu de la régionalisation avancée, la modernisation du système et des appareils de contrôle routier, et le contrôle de la concurrence déloyale et de la spéculation des prix. Pour rappel, quelque 250 représentants d’une vingtaine d’instances professionnelles du transport public de voyageurs ont pris part à cette journée d’étude, en plus de représentants des départements ministériels concernés, des deux Chambres du Parlement et des responsables de plusieurs établissements publics. 



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