Éco-Business

Secteur du voyage : les balises d’un écosystème TravelTech posées

RAM et CDG s’allient pour la promotion d’un écosystème de la TravelTech. L’idée est de proposer un soutien aux startups qui opèrent dans le secteur, ayant un potentiel avéré, pour leur permettre de prétendre, in fine,  à un financement sans entraves.

À l’image de l’orientation prise dans le secteur de la Fintech, la compagnie aérienne nationale, Royal Air Maroc (RAM), veut faire de la TravelTech un écosystème à part entière. Une ambition qui s’est traduite par la signature, mardi dernier, d’une convention avec le Groupe CDG via son fonds d’investissement 212Founders.

Objectif: stimuler les startups qui veulent développer des solutions dans le secteur. Ce partenariat complémentaire, comme décrit par les professionnels, allie l’expertise de RAM en tant qu’opérateur et de CDG en tant qu’investisseur.

D’ailleurs, RAM s’était déjà engagée en faveur de cet écosystème à travers son programme Digital Open Innovation lancé il y a trois ans, lequel engrange un nombre important de participants. Une source bien informée à RAM nous renseigne sur les deux dernières éditions en précisant qu’elles ont compté la participation de 750 candidats. 15 parmi eux ont été sélectionnés.

«Aujourd’hui, RAM est cliente de ces startups, d’où le lancement d’une solution en France au niveau des bureaux de tabac et des petits commerces qui leur permet de se connecter au système de la compagnie pour se procurer des billets d’avion. L’autre initiative est celle développée avec chauffeur.ma», indique la même source.

En effet, pour la compagnie nationale, il s’agit d’agir en amont de la chaîne à travers la co-construction et le soutien du projet en vue de développer de nouvelles initiatives de manière à pouvoir intervenir, in fine, en émettant des bons de commande destinés à accompagner le lancement de l’activité avant de prétendre au financement. C’est à ce stade qu’intervient la CDG qui peut intégrer le capital de la startup à des stades de maturité différents. Notons que pour prétendre à cette convention, il faut remplir certains critères. Le fait que le porteur de projet soit marocain ou issu de la diaspora marocaine à l’étranger constitue une condition sine qua non.

Par ailleurs, la phase de lancement d’appel à candidatures est d’ores et déjà lancée en marge du Gitex. Après ce premier filtre, les startups sélectionnées disposeront d’une courte période pour concevoir leurs business plan et business model. Selon la même source, le bootcamp se déroulera durant la première semaine du mois de septembre prochain à l’Université internationale de Rabat. Si cette phase – qui dure entre 3 et 6 mois – s’avère concluante, le contrat final est paraphé avec le fonds d’investissement. Signalons également que la convention entre RAM et la CDG s’étend sur une période de trois ans renouvelable.

Maryem Ouazzani / Les Inspirations ÉCO

 


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