Éco-Business

Résultats annuels : Bouffée d’oxygène pour Zellidja

Pour la première fois depuis trois ans, l’entreprise affiche un résultat net bénéficiaire. Cette performance résulte de la légère amélioration de la situation des filiales de Zellidja.

Un tournant important pour l’entreprise Zellidja, qui vient de publier récemment ses résultats financiers au titre de l’exercice 2016. La société signe, pour la première fois depuis trois ans, un résultat net bénéficiaire rompant ainsi la chaîne conjoncturelle que traversaient jusque-là ses filiales.

En effet, Zellidja a bouclé l’année 2016 avec un RN à 157.000 dirhams contre un résultat déficitaire une année auparavant (-180 KDH). Pour les analystes de BMCE Capital Bourse, cette performance résulte de la légère amélioration de la situation des filiales de Zellidja, en dépit de la baisse de 31,2% des produits d’exploitation par rapport à 2015 à 523,3 KDH, consécutive au retrait de 38,1% des produits de participation. Les charges d’exploitation, quant à elles, s’allègent de 1,7% à 1,6 millions de dirhams (MDH), entrainant l’alourdissement du déficit du résultat d’exploitation, qui passe de -861,5 KDH en 2015, à -1,1 MDH au terme de 2016.

Pour sa part, le résultat financier s’améliore de 35% par rapport à l’exercice 2015 à 4,7 MDH, suite essentiellement à la baisse des charges financières, dans la lignée de la non-récurrence des provisions constatées sur certaines participations déficitaires, notamment, Fennie Brossette et Société des Fonderies de Plomb de Zellidja (SFPZ). En effet, ces dernières ont réussi à atténuer leurs pertes sur 2016, avec un résultat net de -10,6 MDH pour la première (contre -12,8 MDH en 2015) et de -13,7 MDH pour la seconde (versus -44,8 MDH en 2015), ajoute la même source, notant que le résultat non courant de Zellidja atténue largement son déficit passant de -182,6 MDH en 2015, à -3,5 MDH une année plus tard.

En matière de perspectives par filiale, le spécialiste dans la commercialisation d’équipements pour le secteur du BTP et de l’Industrie, Fennie Brossette, devrait poursuivre ses efforts afin d’améliorer sa rentabilité ainsi que de réduire son endettement et ce, en dépit d’un contexte sectoriel peu favorable. S’agissant de SFPZ, la prospection d’opérateurs miniers internationaux devrait se poursuivre aux fins d’une location de l’unité industrielle. 


SFPZ : Rebab subit aussi

L’arrêt d’activité de la SFPZ n’a pas impacté Zellidja seulement. En effet, à l’issue de l’exercice financier 2016, Rebab Company accuse également le coup de cette situation. La filiale du Fonds Abu Dhabi, opérant dans le secteur minier et détenant 5% du capital de SFPZ ressort certes en légères amélioration par rapport à 2015, mais l’impact de cet arrêt d’activité est encore perceptible. Les analystes du marché relèvent par ailleurs aussi un allègement du déficit du résultat non courant à -3,1 MDH, contre 5,9 millions une année auparavant «au vu d’une reprise de 6,4 MDH correspondant à la participation de Rebab Company dans l’augmentation du capital de SFPZ».


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