RDS s’en tient à sa stratégie
Les réalisations de Résidences Dar Saada (RDS) ont été, pour la cinquième année consécutive, conformes à ses prévisions. Outre, la progression du chiffre d’affaires de 19% et son résultat net (de 4%), l’exercice 2016 a été caractérisé par la réduction de son niveau d’endettement (39% contre 53% en 2013). Pour l’heure, seul le dividende reste à déterminer…
La croissance est encore une fois au rendez-vous chez Résidences Dar Saada. Depuis 2012, le groupe immobilier parvient à se conformer à ses prévisions. Selon le management, les perspectives 2017 seraient encore plus favorables. En effet, avec la prévente de 10.000 unités en 2016, le groupe sécurise un chiffre d’affaires de 3 MMDH dépassant ainsi l’objectif préétabli, ce qui équivaut pratiquement au chiffre d’affaires des deux prochaines années. La stratégie du groupe est claire. Les efforts du management géré actuellement par Faycal Idrissi Qaitouni, se concentrent sur l’optimisation de la production. «Nous ne construisons que ce qui a été commercialisé», déclare-t-il. Ce qui permet au groupe de réaliser un résultat d’exploitation de 535 MDH, en hausse de 4%.
Au final, 6.761 unités ont été livrées en 2016 pour générer un revenu en progression de 19% à environ 2,075 MMDH. «Notre niveau de commercialisation reste conforme voire au-delà de notre prévision face à une conjoncture sous pression», informe Khalid Mengad, directeur stratégie à RDS. Suite à cette performance, le stock global se place à 5.281 unités à fin 2016. Ce qui, en partie, a contribué à réduire un niveau d’endettement de 39%. Un taux de gearing très raisonnable pour le management qui a mené une politique d’endettement maîtrisé sur les cinq dernières années (le taux d’endettement s’élevait à 53% en 2013). La société immobilière continue d’enrichir sa réserve foncière pour atteindre 1.000 ha à fin 2016, répartis principalement entre l’axe Casa-Rabat (47%), la région du sud (34%) et la région du nord (19%). Casablanca reste la zone de prédilection du groupe. Sur les 29 projets commercialisés en 2016, Casablanca s’accapare 50% de l’offre, soit 36.230 unités vendues.
Les bénéfices du groupe s’élève à 468 MDH, avec une progression de 4%. Malgré ces indicateurs satisfaisants, le dividende n’a pas encore été déterminé. En effet, la décision de distribution de dividende doit être soumise à l’ensemble des administrateurs lors du Conseil d’administration. «Sauf qu’un administrateur représentant minoritaire a été absent lors du Conseil du 30 mars dernier et malheureusement le quorum n’a pas été atteint pour statuer sur ce point», explique le DG. Le management espère toutefois trouver une solution lors du prochain conseil d’administration prévu le 30 juin. Pour rappel, le dividende de 2015 était de 9,60 DH.