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Protection des données: Après Zoom, Facebook montre ses limites

C’est connu: Facebook est l’un des sites les plus utilisés dans le monde. Dès lors, la plateforme qui comptait en 2019 2,5 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois et 1,66 milliard d’utilisateurs actifs chaque jour dans le monde est une cible de taille pour tous les hackers, usurpateurs d’identités et autres pirates d’informations personnelles.

Or, dans le contexte actuel marqué par une crise sanitaire mondiale, où les entreprises sont obligées de réduire au strict minimum leurs équipes, y compris Facebook, le réseau social de Mark Zuckerberg n’est plus en mesure d’assurer certains de ses services habituels pour la protection de ses abonnées, notamment celles et ceux qui souhaiteraient sécuriser leur compte. «Nos équipes responsables de l’examen des pièces d’identité sont réduites en raison de la pandémie de coronavirus (COVID-19). Nous nous efforçons d’examiner en priorité les cas les plus urgents», alerte Facebook précisant pour une telle opération. «Il est donc possible que nous ne puissions pas examiner votre pièce d’identité ou que ce processus prenne plus de temps que d’habitude. Il est important de bien protéger son compte Facebook pour éviter toute mauvaise surprise».

Faut-il avoir peur pour sa sécurité pour autant? Une seule certitude, les risques sont grands. Non seulement il est difficile, voire impossible, d’identifier son compte Facebook pour éviter les cas d’usurpation d’identité, mais également et surtout, n’importe qui pourrait créer un faux compte. Et le danger avec les fraudeurs, c’est qu’ils sont susceptibles d’accéder à votre journal et d’y publier du contenu indésirable, de vous identifier dans des publications et de vous envoyer des messages ou logiciels malveillants, lesquels peuvent endommager un ordinateur, un serveur ou un réseau informatique.

Cette absence de garantie de sécurité contre les abus, tels que des arnaques ou des usurpations d’identité, peut porter un lourd préjudice aux publicités à contenu politique ou professionnel. Pire encore, le pic d’utilisation qui atteint un sommet en ces temps de confinement, pèse lourdement sur les serveurs de Facebook. Mark Zuckerberg s’est livré récemment en conférence de presse téléphonique sur les défis que rencontre présentement Facebook durant la crise de la Covid-19 savoir s’assurer que les serveurs tiennent le coup, alors que les appels téléphoniques et vidéos sur ses applications Messenger et WhatsApp ont doublé depuis le début de la crise.

Facebook est loin d’être un cas isolé
Zoom Video Communications, une autre société américaine de services de téléconférence basée à San Jose, en Californie, a aussi été récemment pointée du doigt par l’administration de la Défense nationale qui recommande d’arrêter son utilisation alors que l’application de visioconférence connaît un réel succès auprès des étudiants en cette période de confinement. À l’échelle mondiale, l’application Zoom enregistrerait une audience record de 200 millions d’utilisateurs actifs quotidiens en mars, contre 10 millions lors du précédent pic. Mais dans un bulletin publié le 3 avril, la Défense nationale a alerté les usagers de Zoom quant au risque de subtilisation de leurs informations confidentielles. «La version IOS de Zoom partagerait certaines informations des usagers avec Facebook sans les informer», indique-t-on.

 


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