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Mosaicc sort ses projections 2040-2069

Fruit du travail d’équipes d’experts de plusieurs institutions publiques, Mosaicc permet d’avoir une idée sur l’impact du changement climatique dans les domaines agronomique, hydrologique, économique et forestier.

Mosaicc prend des longueurs d’avance ! L’outil d’anticipation sur l’impact du changement climatique sur les secteurs agricole et forestier au Maroc vient de rendre publics les résultats de ses projections sur la période 2040-2069. L’atelier de restitution des résultats du projet, qui a démarré en 2011 au Maroc, a eu lieu le 29 novembre, à Rabat. Selon le communiqué publié à l’issue de cette rencontre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), partenaire du projet aux côtés du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime, de l’Institut national de recherche agronomique (INRA) et de la Direction de la météorologie nationale (DMN), «les résultats obtenus montrent que le changement climatique entraînerait une diminution des précipitations et une augmentation des températures sur presque l’ensemble du Maroc vers la fin du siècle, avec des conséquences importantes sur les rendements agricoles, les ressources en eau et forestières».

En effet, «les précipitations diminueraient de 17 à 20% vers la période 2040-2069. En revanche, durant la saison des pluies, d’octobre à avril, les diminutions atteindraient entre 23% et 34%. Parallèlement, les températures maximales augmenteraient sur tout le pays, de 1,9°C à 3,4°C, alors que les températures minimales augmenteraient, quant à elles, de + 2,1°C à + 3,2°C, vers la période 2040-2069», poursuit le communiqué. Il est à signaler que ces projections climatiques seront déclinées sur les quatre modèles d’évaluation d’impact du changement climatique qui constituent l’ossature de Mosaicc.

Dans le modèle agronomique, les intéressés pourront simuler le bilan hydrique du sol au niveau de leurs cultures en utilisant les données bioclimatiques de précipitations, d’évapotranspiration de référence et de date de départ et de durée de la saison de croissance, les données du sol, notamment de capacité de rétention d’eau et les paramètres de culture, soit les facteurs de cultures et la longueur des étapes de croissance des cultures. Dans le modèle hydrologique, ils pourront avoir une estimation du ruissellement au niveau des rivières des bassins hydrologiques en utilisant les données produites par les outils de traitement de données climatiques. Dans le modèle forestier, il leur sera facile d’évaluer les impacts du changement climatique sur la dynamique forestière. Tandis que dans le modèle économique, les «fellahs» pourront simuler l’impact des variations de rendement dues aux changements climatiques sur leurs cultures.


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