Éco-Business

Le secteur pharmaceutique marocain : un écosystème d’excellence tourné vers l’avenir

Fort d’un secteur pharmaceutique dynamique et innovant, le Maroc s’impose comme un leader continental majeur de la santé. Hub biotechnologique régional doté d’atouts de pointe, le pays mise sur la qualité et l’expertise de sa filière pour stimuler l’innovation, garantir l’accès aux soins de sa population et étendre son influence sur le continent, au service de la souveraineté sanitaire africaine.

Le Maroc possède l’un des secteurs pharmaceutiques les plus dynamiques d’Afrique, fruit de plus de 60 années d’expertise industrielle. Classé 2e producteur du continent et 5e de la région MENA, avec 54 sites de production, il couvre près de 80% des besoins du Royaume en médicaments. Cette performance repose sur une stratégie ambitieuse dans le cadre du Plan d’Accélération Industrielle. Stimuler la R&D et accroître les exportations, d’une part ; développer le marché intérieur et l’accessibilité aux soins, d’autre part : tels sont les deux piliers de cette politique volontariste qui fait du Maroc un acteur continental majeur de la santé.

Marbio : une initiative révolutionnaire
La crise Covid a confirmé la résilience et le leadership de cette filière. En effet, le Royaume a su tirer profit de la demande en se repositionnant sur l’activité de «fill & finish», tout en lançant la construction d’un hub biotechnologique régional : Marbio. Doté de 450 millions de dollars d’investissements, Marbio ambitionne de posséder la plus importante capacité africaine de production de vaccins. Destiné à couvrir 70% des besoins marocains et 60% des demandes du continent, ce site ultra-moderne se classera au 5e rang mondial.

Des atouts à mettre en valeur
Le Maroc possède de nombreux atouts qui font de son secteur pharmaceutique un leader en Afrique. Seul le secteur privé investit près de 800 millions de dirhams par an dans l’innovation et la qualité depuis 2013. Le pays dispose, notamment, d’un cadre juridique et réglementaire rodé depuis des décennies, d’infrastructures aux standards internationaux et d’un capital humain performant et qualifié qui maîtrise les dernières technologies. Cette expertise de pointe, construite en 65 ans, permet de développer une large gamme de médicaments couvrant toutes les pathologies, avec des productions locales sur des formes complexes. Au-delà de sa contribution fiscale, cette industrie joue donc un rôle socio-économique déterminant en garantissant l’accès aux soins pour la population tout en développant les exportations. Notons que les pharmaciens et grossistes garantissent également la qualité et la sécurité d’utilisation des médicaments.

17 milliards de raisons de se réjouir
Avec 54 sites de production autorisés, près de 11.000 pharmacies, 60 grossistes répartiteurs et 65.000 emplois directs et indirects, le secteur pharmaceutique est un poids lourd de l’économie marocaine. Sa contribution au PIB atteint 5,2% de l’industrie et 1,5% au total, pour un chiffre d’affaires dépassant les 17 milliards de dirhams en 2022. Les industriels réinvestissent massivement dans l’outil productif, l’innovation et la qualité avec près de 1 milliard de dirhams chaque année. La croissance se confirme aussi à l’exportation, avec une augmentation des ventes de +5,6%, soit 76 millions de plus qu’en 2021, pour atteindre 1,4 milliard de dirhams fin 2022. Autant de signaux positifs qui attestent du dynamisme maintenu du secteur.

Le Maroc étend son influence en Afrique
Par son expertise et son emplacement stratégique, le Maroc exporte déjà des médicaments vers 36 pays d’Afrique. Ses investissements continus dans l’innovation, la qualité ou la formation – sans oublier récemment l’écologie – témoignent de l’engagement citoyen du secteur. Ses partenariats gagnant-gagnant tissent des liens étroits avec ses voisins, contribuant significativement à leur souveraineté sanitaire.

La rédaction / Les Inspirations ÉCO


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