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La Fédération des minotiers décortique la qualité du blé local (vidéo)

Comment améliorer la qualité du blé marocain? Pour répondre à cette question, la Fédération Nationale de la Minoterie (FNM) a organisé mercredi au siège de l’Institut de Formation  de l’Industrie Meunière (IFIM)  un séminaire de restitution des résultats de l’opération d’évaluation de la qualité de la récolte nationale de blé tendre et blé dur.

C’est la troisième année où la fédération restitue les résultats de l’étude sur l’évaluation de la qualité de la récolte nationale de blé tendre et blé dur.

Cette étude a porté sur le potentiel qualitatif des blés dur et tendre dans les principales régions productrices des céréales avec comme objectif de fournir des données utiles aux opérateurs industriels, agriculteurs, collecteurs, stockeurs et semenciers.

Elle vise également à élaborer une base de données relative à la qualité des récoltes des blés issus des campagnes agricoles précédentes. Le directeur général de la FNM, Abdellatif Izem, a souligné la nécessité d’adapter davantage l’offre de producteurs de blé à la demande de ses utilisateurs à savoir les minoteries industrielles et les professionnels de la boulangerie et la pâtisserie.

Le DG de la FNM a relevé que la qualité est perçue différemment par les différents acteurs de la filière, notant que le producteur cherche un blé au meilleur rendement qui résiste le plus aux maladies, tandis que les transformateurs sont intéressés par les valeurs technologiques tels un taux de protéine élevé et des niveaux d’acidité et d’humidité corrects.

Dans une déclaration à LesEco.ma, Izzem met en avant l’importance de travailler dans une logique de marché, jeter des ponts entre le producteur et la demandeur, comprendre ce que veut le consommateur et ainsi adapter la production des semences aux exigences du demandeur. En effet, les différents secteurs avaient tendance à travailler séparément, ce manque de communication faisant que l’exigence sur la qualité du blé local soit minime, et que le Maroc soit obligé d’importer du blé d’autres pays.

Pour améliorer la qualité des graines locales, des mesures ont été prises ces dernières années dont la signature de conventions entre la fédération et différents organismes liés à l’industrie céréalière, ainsi que l’ouverture du laboratoire du centre d’études et de recherche en industrie céréalière qui ambitionne de jeter des ponts entre le monde de la production et celui de la transformation pour monter en performance sur le plan technologique, agronomique et commercial et assurer une complémentarité entre les différents maillons de la filière.

Izem ajoute que les organismes de stockage peuvent également contribuer à la mise en valeur de la production locale.



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