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L’ENCG-C étoffe son offre

L’École nationale de gestion et de commerce de Casablanca étoffe son offre pour la rentrée universitaire 2018/2019 mais ce n’est pas la seule nouveauté dans cet établissement réputé pour la qualité de ses diplômes. L’ENCG-C veut également renforcer son réseau à l’international.

Pas un seul jour d’école buissonnière à l’École nationale de gestion et de commerce de Casablanca. Les cours ont démarré, le 10 septembre, conformément au calendrier du ministère de l’Enseignement supérieur. Images rares dans un établissement public en début de rentrée universitaire, des salles de cours et amphis remplis d’étudiants. Quant au personnel administratif et corps professoral, même constat. Ils rivalisent d’assiduité. Bref, à l’ENCG Casablanca, la rentrée universitaire 2018/2019 qui a été précédée d’une semaine d’intégration, riche en activités, pour les nouveaux étudiants, s’est déroulée comme d’habitude ; c’est-à-dire sans anicroche mais il a fallu pour le management de l’établissement à accès régulé mener un véritable travail de titan pour accueillir cette année un millier de nouvelles recrues, tellement les demandes sont nombreuses. En effet, l’ENCG-C est très sollicitée en termes d’accès en première, troisième et quatrième années ainsi que pour le Master.

Un taux d’employabilité de 66% avant l’obtention du diplôme
«On a quelques 600 lauréats par an et nous accueillons cette année un millier d’étudiants», a revendiqué Mohamed Nabil Benchekroun, directeur de l’école casablancaise, laquelle totalise cette année 3.300 étudiants. Une ruée qui s’explique par la qualité des diplômes de l’ENCG-C, dira-t-on. C’est un fait, les lauréats de l’ENCG-C sont très prisés sur le marché du travail. Sur les 600 lauréats, près de 66% sont recrutés avant même l’obtention de leur diplôme. Si ce taux d’employabilité est important dans presque toutes les filières, dans le management des ressources humaines (RH) et la logistique le recrutement se fait à 100%  avant la fin de la formation. Ce qui n’est pas le cas des filières audit et contrôle gestion qui semblent saturées.  

Embarras du choix
Mais avec une gamme de 8 filières accréditées dont 6 déjà ouvertes, à l’ENCG-C, les étudiants ont l’embarras du choix entre le management logistique et le transport, l’actuariat et la finance, la gestion des RH, le marketing et le commerce international, pour ne citer que celles-ci. Pour les masters, une nouvelle révolution s’est opérée  avec l’introduction d’un nouveau master spécialisé dans le management de la technologie et de l’innovation. Une offre qui complète  la gamme de 6 diplômes de référence à bac+5 dont certains sont ouverts uniquement à l’ENCG-C à l’échelle nationale, à savoir le management des établissements de santé ainsi que le management de gouvernance du sport, entre autres.

Une école «incubateur»
À côté de ces diplômes, l’établissement qui dispose d’un incubateur entrepreneurial encourage l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, l’ENCG-C suit de très prêt six jeunes pousses dont quatre ont déjà commencé à germer. Les portes de l’établissement sont également ouvertes aux travailleurs souhaitant donner un nouveau souffle à leur carrière. En plus de la formation initiale, l’école de commerce et de gestion met à la disposition des «actifs» des offres de formation continue avec 18 filières accréditées. Et ce n’est pas tout car l’ouverture à l’international fait également partie des motifs de la réputation de l’école. Après avoir signé des conventions avec des universités de la région, en Tunisie notamment, en Afrique subsaharienne, dans les pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire et la Guinée Conakry, en Afrique de l’Est, au Rwanda précisément, l’ENCG-C est aujourd’hui très courtisée par des établissements chinois. L’école a aussi noué des partenariats avec des établissements américains, français et allemands notamment dans le cadre de la double diplomation.


Mohammed Nabil Benchekroun
Directeur de l’ENCG-C

On a quelques 600 lauréats par an et nous accueillons cette année un millier d’étudiants. En termes d’effectif et de nombre d’accès par an, l’ENCG est la première dans sa catégorie.


Recherche : alliances à l’international

Avec ses trois laboratoires de recherche de près de 70 étudiants en thèse, l’ENCG-C veut encore aller plus loin et caresse le rêve d’établir un dispositif de cotutelle de thèse avec un institut américain, l’université Bridgeport de l’État du Connecticut aux États-Unis. Le projet devrait normalement aboutir cette année. Les deux établissements entretiennent déjà d’excellentes relations. D’ailleurs, pour la rentrée universitaire 2018/2019, une dizaine d’étudiants de l’ENCG-C sont inscrits à Bridgeport dans le cadre d’un partenariat de double diplomation entre l’école marocaine et l’université américaine.


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