Intoxication par le couscous : Les explications de l’ONSSA
Dans une réaction officielle aux informations circulant sur la présence de champignons dans le couscous, l’ONSSA affirme que ses services n’ont jamais relevé, durant leurs activités, des cas d’intoxication par le couscous.
L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a affirmé que ses services n’ont jamais relevé, durant leurs activités, de cas d’intoxication par le couscous. L’ONSSA a précisé, en réaction aux informations circulant récemment autour d’une éventuelle présence de champignons dans le couscous, que le développement de ces moisissures dans les produits alimentaires est favorisé par les mauvaises conditions de stockage et de présentation à la vente (vrac, emballage défectueux, humidité, manque d’hygiène, etc…).
Réagissant à travers l’agence de presse officielle, l’ONSSA souligne que la conservation de la qualité d’un produit alimentaire est tributaire d’un conditionnement (emballage) adéquat et de bonnes conditions de stockage et de présentation à la vente, notant que le produit mis en vente doit comporter un étiquetage qui apporte au consommateur les informations nécessaires sur ce produit (origine, identité, composition, durée de validité, etc.).
L’ONSSA rappelle par ailleurs que son contrôle s’effectue tout au long de la chaîne de valeur du couscous. Cela démarre à l’importation avec des vérifications portant sur les céréales importées (matière première pour le couscous) au niveau des points d’inspection frontaliers et avec prélèvements d’échantillons pour des analyses en laboratoire (dont les mycotoxines). Des contrôles à l’improviste sont également effectués au niveau du marché local aussi bien au niveau de la production industrielle que de la distribution. Dans le même registre, l’office rappelle que la quasi-totalité des minoteries industrielles (y compris celles produisant le couscous) sont agréées sur le plan sanitaire par l’ONSSA.
Ainsi, ces unités disposent d’un système d’autocontrôle et de traçabilité et respectent les bonnes pratiques sanitaires et d’hygiène.