Industrie agroalimentaire. Les TPE/PME de la FENAGRI accèdent aux services de l’Institut Pasteur
L’Institut Pasteur ouvre ses portes aux opérateurs nationaux de l’Agroalimentaire. En vertu d’une convention-cadre, actée hier jeudi à Casablanca par l’Institut (IPM) et la Fédération nationale de l’agroalimentaire (FENAGRI), les TPE/PME agroalimentaires membres de la fédération, bénéficieront à des prix bonifiés, des prestations de services en matière d’hygiène, de sécurité sanitaire et de qualité.
Cette convention sera réalisée sur une durée de trois ans. Elle porte, entre autres, sur des analyses de la qualité des eaux, de l’air et de l’environnement, des analyses de la qualité des produits préparés, stockés et distribués, de l’assistance technique et l’accompagnement sur la gestion des risques sur les produits de consommation et du renforcement des capacités aux règles de bonnes pratiques de fabrication.
« Cette convention-cadre témoigne de l’intérêt qu’accorde cette institution à l’accompagnement de la profession dans sa mission de mise à niveau du secteur industriel en général et de celui de l’industrie agroalimentaire en particulier« , a indiqué El Eulj Abdelmounim, président de la FENAGRI.
De son côté, le directeur général de l’Institut Pasteur du Maroc, Maaroufi Abderrahmane, a commenté: « Dans le cadre de ce plan stratégique, nous signons cette convention avec un partenaire extrêmement important qui regroupe des opérateurs économiques œuvrant dans la conception des produits alimentaires orientés à la consommation, d’où la priorité de la question de la sécurité sanitaire qui devient un enjeu majeur ».
« Elle va permettre d’intervenir selon trois axes majeurs, à savoir le contrôle de la sécurité sanitaire des aliments, en mobilisant nos moyens pour faire le contrôle interne et le suivi et vérifier si les produits respectent les normes de la sécurité sanitaire reconnues internationalement, l‘accompagnement et la formation au profit des professionnels du domaine de l’agroalimentaire ainsi que la mise à disposition d’un service de biologie médicale spécialisée et de médecine préventive », a-t-il conclu.