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Gestion, gouvernance… : Al Omrane récolte les fruits de sa stratégie

Depuis sa création en 2007 suite à la fusion de trois grandes entités étatiques, le bras armé de l’État en matière d’habitat, a beaucoup joué sur la gouvernance. Le groupe a également adopté le système de la trésorerie unifiée (Cash pooling) ainsi qu’un nouveau système informatique.

Le Groupe Al Omrane fête aujourd’hui les 10 années de sa création. Que de chemin parcouru depuis le temps où la nouvelle structure était vouée à une grande mission, celle de devenir le bras armé de l’État dans le domaine de l’habitat. Les pouvoirs publics avaient alors besoin d’une locomotive qui à la fois tire l’effort étatique dans le secteur et pousse les acteurs publics et privés à faire mieux grâce à un accompagnement personnalisé. Ce n’était pas une simple mission ni un objectif facilement réalisable. Al Omrane qui, en 2007, a regroupé en son sein trois établissements publics (ANHI, SNEC, ERAC existants) ayant à leurs actifs près de 40 ans d’expérience, était confronté au défi de faire jouer la même partition à toutes ces entités. Cela veut dire des réaménagements tous azimuts dans le management, la comptabilité, le contrôle, l’audit, les engagements et missions, et surtout un travail de longue haleine sur les mentalités et les ressources humaines. Le groupe entamait alors une vraie mutation déclinée en ajustements institutionnels, juridiques, réglementaires et administratifs. C’est ainsi que dans une deuxième phase, il a fallu passer par d’importants réaménagements en termes de gestion et d’amélioration de la gouvernance.

Contrôle et audit interne
Sur ce dernier registre, Al Omrane n’a eu de cesse depuis 2007, d’accorder une attention particulière à la gouvernance. C’est d’autant plus primordial d’un point de vue politique et économique qu’il s’agit d’une institution de l’État. C’est-à-dire qu’il doit donner l’exemple dans un des secteurs les plus sensibles et les plus confrontés aux problèmes de gestion et de respect des normes et des standards. C’est donc mu par cette volonté qu’en 2013 le groupe a procédé à l’activation des déterminants portant sur l’audit interne, le renforcement des prérogatives de la cellule de gestion des opérations (passif) et à une nouvelle politique d’ouverture sur le privé. À ce propos, une cellule d’accueil des partenaires privés a vu le jour. En 2014, une nouvelle organisation des filiales a été mise en place avec pour objectif de renforcer la mutualisation des moyens et des efforts. Le groupe a également adopté le système de la trésorerie unifiée (Cash pooling) ainsi qu’un nouveau système informatique.

Bonne gouvernance
Ainsi et jusqu’en 2010, l’accent a été particulièrement mis sur la mise en place des réformes institutionnelles et au regroupement des activités et des ressources du groupe. Début 2011, un autre chantier non moins crucial a été mis en branle à savoir les réformes managériales pour la modernisation de la gestion et le développement et la mutualisation de l’expertise métier. En même temps, un travail de renforcement de la transparence et de consolidation de principes de bonne gouvernance, a été entamé. Cette propension vers l’excellence, malgré les difficultés de parcours, a érigé le groupe en modèle d’organisation et de gouvernance opérationnel, qui a permis de placer son action dans le cadre du projet de régionalisation.

Une vocation sociale
Mais sans aucun doute, la mission à caractère social marque les interventions du groupe qui est premier acteur public dans le domaine. En effet, Al Omrane se place en tant que contributeur principal à l’effort national de production de logements sociaux, particulièrement dans les zones et les segments en déficit.

Dans cette perspective, il consolide son positionnement d’opérateur privilégié de l’État et des collectivités territoriales pour la résorption de l’habitat insalubre et la prévention de sa reconstitution. Enfin, le groupe a confirmé sa vocation d’aménageur de référence à l’échelle nationale, en accompagnant la politique de développement des villes nouvelles et des grands projets urbains intégrés. En effet, entre 2007 et 2015, l’action d’Al Omrane a été confortée par le caractère exceptionnel du secteur du bâtiment en termes d’aménagement et de construction de logements. Des années qui ont vu aussi le lancement de villes nouvelles, de ZUN et le démarrage du programme du logement social à 250.000 DH et à 140.000 DH.


Des chiffres révélateurs

Depuis sa création, Al Omrane a investi plus de 43 MMDH en immobilier au Maroc. Un effort d’investissement considérable qui relate une volonté d’acteur incontournable dans le secteur. Le groupe a contribué à la construction de plus de 540.000 logements, dont 500.000 induits à travers la production totale de près de 200.000 lots équipés et 40.000 logements produits directement. Al Omrane, c’est 62 représentations sur l’ensemble du Maroc, 14 filiales et 48 agences. Il dispose également d’une représentation à Paris qui lui confère une présence et une visibilité à l’international. Il dispose d’une équipe de plus de 1.200 collaborateurs aux profils pointus, et près de 200.000 unités de logements mises en chantier annuellement.

 


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