Éco-Business

Énergie : Les ambitions d’EDF au Maroc

Le groupe français affiche de grandes ambitions pour le royaume. Dans le viseur notamment, «Gas to Power», la composante industrielle du plan gazier dont l’investissement global s’élève à plus de 4,5 milliards de dollars.

En mettant le paquet sur les énergies renouvelables, le Maroc apparaît clairement dans les radars des majors mondiaux de l’énergie, qui lorgnent les projets qui seront développés dans ce cadre. Le dernier en date à avoir affiché ses intentions est Électricité de France (EDF).

Le groupe français s’est dit «résolu à développer son activité en vue d’accompagner la transition énergétique et le développement économique du royaume», indique-t-il dans un communiqué. Lors de sa récente visite au Maroc, à l’occasion des 20 ans de présence d’EDF au royaume, le président directeur général du groupe, Jean Bernard Levy, a salué les partenariats historiques noués avec l’ONEE et d’autres grands acteurs publics et privés marocains, évoquant les grands projets en cours, qui vont transformer durablement la présence du groupe dans le pays et la région. «Le Maroc est un pays stratégique pour EDF, dans lequel le groupe souhaite se développer dans la durée et à grande échelle», a déclaré Levy, en relevant que ses priorités de politique énergétique s’inscrivent parfaitement dans le cadre des objectifs stratégiques du développement international du groupe.

De ce fait, «EDF mettra son savoir-faire dans le domaine des énergies renouvelables (solaire et éolienne), de la production hydroélectrique et de l’efficacité énergétique, au service de ses clients et partenaires au Maroc», souligne le groupe qui souhaite utiliser son expérience acquise dans le domaine des infrastructures gazières pour contribuer à l’essor du gaz naturel liquéfié dans le royaume.

Dans le viseur du groupe français, «Gas to Power», la composante industrielle du plan gazier, dont l’investissement global s’élève à plus de 4,5 milliards de dollars. Un plan gigantesque qui se décline en plusieurs projets (infrastructures d’importation, stockage, transport de gaz naturel, production d’électricité…) et qui est suivi de très près par les géants mondiaux du secteur. En mai dernier, quelque 93 entreprises nationales et internationales ont répondu à l’appel à manifestation d’intérêt, lancé par l’ONEE. Les japonais Sumitomo et Mitsui, le saoudien Acwa Power, le français Engie, l’allemand Siemens, l’américain General Electric… tous les gros calibres sont de la partie. EDF est également en lice. 


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