Éco-Business

Crédit du Maroc : Une stratégie payante

Au terme du mois de septembre, la banque affiche des résultats solides en dépit des pressions exercées sur la principale source de revenus : la marge d’intérêt.

La nouvelle stratégie de Crédit du Maroc commence à donner ses fruits. Le projet d’entreprise CAP 2020 qu’a adopté la banque axe son action sur les crédits particuliers, la bancassurance, la contribution des métiers spécialisés ainsi que sur l’amélioration de la rentabilité financière. Une démarche payante puisque la production de bancassurance non vie a progressé sur les trois premiers trimestres de l’année en cours de 9,1% par rapport à fin septembre 2016. L’assurance vie pour sa part voit son encours bondir de 24,5%. Les crédits à l’habitat avancent de 6,9% à 12,72 MMDH pour une production commerciale en progression de 24,3%. Ceux à la consommation s’améliorent de 13% pour s’établir à 3,2 MMDH au moment où leur production commerciale est en hausse de 33,3%, «profitant du lancement en avant-première au Maroc des offres pré-attribuées et personnalisées», explique le management de Crédit du Maroc dans un communiqué. Le management précise par ailleurs que la banque a pu améliorer en conséquence ses parts de marché sur ces deux marchés depuis le début de l’année. Les crédits aux petites et moyennes entreprises évoluent quant à eux de 4,3% à fin septembre, profitant d’une conquête clientèle plus active ainsi que de l’élargissement de l’offre de financement.

Au total, les emplois clientèle du Crédit du Maroc se renforcent de 3,2% à 37,44 MMDH. Hors créances en souffrance qui régressent de 0,9%, les crédits clientèle progressent de 3,8%. Dans ce sillage, le produit net bancaire du Crédit du Maroc s’élève à 1,62 MMDH, en quasi-stagnation en reculant de 0,4% par rapport à fin septembre 2016. Les commissions nettes s’améliorent de 10,1% à 285 MDH grâce à la bonne tenue des activités monétiques, bancassurance et intermédiation boursière. En revanche, la marge d’intérêt et le résultat des activités de marché ont enregistré des baisses respectives de 1,7% et 14,4% à 1,28 MMDH et 109,8 MDH. Hors effet exceptionnel lié à la plus-value de la démutualisation de la Bourse de Casablanca en 2016, le PNB aurait affiché une croissance de 0,9%. Parallèlement, les charges d’exploitation n’avancent que de 0,4% pour se fixer à 843 MDH, «profitant des actions d’optimisation réalisées ayant compensé la hausse liée aux investissements nécessaires à la réalisation du Plan moyen terme», précise le management. Le résultat brut d’exploitation ressort en conséquence en repli de 1,2% à 782,3 MDH. Retraité de l’effet de la démutualisation, il ressort en progression de 1,5%, souligne le management. Le coût du risque s’améliore de 29,4% à 272,8 MDH. Cette amélioration confirme l’amélioration du profil risque de la banque et l’optimisation du processus de recouvrement.

Dans ce contexte, le taux de couverture s’apprécie de 60 points de base à 86%. In fine, le résultat net part du groupe enregistre une amélioration de 29,3% à 323,2 MDH. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que la banque a publié des comptes retraités à fin septembre 2016, en raison de l’arrêt en 2016 de l’activité des représentations à l’étranger. Dans le cadre de sa nouvelle orientation stratégique, la banque a aussi entamé un programme de transformation digitale via lequel plusieurs composantes majeures ont été injectées dans le courant du troisième trimestre de 2017. Il s’agit en l’occurrence du lancement du nouveau portail client www.creditdumaroc.ma, du lancement du nouveau centre de relations clients doté de conseillers spécialisés, d’outils performants, lequel vient répondre aux besoins de nos clients en matière de relation à distance sur des horaires élargis. 


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