Éco-Business

Cosumar. Une valeur qui s’accroche

Le titre fait partie de ces valeurs qui évoluent positivement malgré un contexte difficile. Si le groupe semble bien s’en sortir au niveau commercial, le résultat net montre quelques signes d’essoufflement. Les indicateurs financiers du groupe devraient par contre s’améliorer compte d’une bonne campagne agricole à venir combinée au lancement de plusieurs projets en Arabie Saoudite ainsi qu’en Guinée Conakry.

Le groupe Cosumar a affiché au titre de la première moitié de l’année 2019 des performances commerciales en progression capitalisant sur la bonne tenue de l’activité export. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires consolidé s’est apprécié de 8,4% à 4,1 MMDH. De son côté, l’Excédent Brut d’Exploitation consolidé s’est raffermi de 2,3% à 927 MDH, générant une marge EBE de 22,6%, contre 23,9% une année auparavant. Enfin, la capacité bénéficiaire part du groupe s’est dégradée de 17,1% à 407 MDH, sous l’effet de l’impact du dénouement du contrôle fiscal au niveau des filiales. De ce fait, la marge nette a reculé de 3,1 pts pour se situer à 9,9%.

Concernant les comptes sociaux, le chiffre d’affaires s’affiche en hausse de 5,6% à 3,37 MMDH. L’EBE enregistre un repli de 3,4% à 662 MDH, en raison de la baisse de la part du marché de Cosumar SA sur le marché national en faveur de ses filiales en lien avec une campagne sucrière favorable. Le résultat net reste, pour son cas, stable à 527 MDH (contre 528 MDH au premier semestre 2018). Ce qui n’empêche pas les professionnels de la place de préserver leurs enthousiasmes quant à la valeur. Pour les analystes d’Upline, les éléments sont favorables pour l’évolution du titre.

 

Cosumar détiendra aussi 55% du capital de la Comaguis. La nouvelle usine permettra de produire 50.000 tonnes de sucre blanc par an. Les premières opérations commerciales sont prévues au troisième trimestre de 2019. A cela s’ajoute, la mise en production de sa raffinerie en Arabie Saoudite, construite en partenariat avec Wilmar et des investisseurs saoudiens, et dont la mise en production est prévue pour fin 2019. La capacité de production prévisionnelle de cette raffinerie étant de 850.000 tonnes de sucre blanc, elle devra combler entre autres le déficit de production de la région du Moyen-Orient, estimé à 4 millions de tonnes de sucre blanc annuellement.

«En dépit de la non prise en considération de ces investissements dans notre valorisation, nous aboutissons à un cours cible de 194 DH, d’où notre recommandation de conserver la valeur dans le portefeuille», soulignaient les analystes d’Upline dans leur première note de l’année. Le titre s’échange actuellement à 208,20 DH.



La Société Générale Maroc devient Saham Bank et révèle ses nouvelles ambitions


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page