Comment Cosumar adapte l’écosystème sucrier aux défis de la COP22
Le groupe livre son bilan d’activité 2015-2016, et décline les actions entreprises par ses sites industriels visant à assurer une production respectueuse de l’environnement, conformément aux impératifs écologiques au centre des intérêts de la COP22.
L’écosystème sucrier national est au service de l’environnement et de l’organisation responsable de la productivité. C’est en substance le message véhiculé par la Cosumar à l’occasion d’un événement labélisé COP22, tenu à Casablanca en présence de Hakima El Haite, ministre chargée de l’Environnement, et de Mohamed Fikrat, président-directeur général de Cosumar. Face à la montée en puissance de la productivité en sucre, et à l’importance manifeste que prend l’écosystème sucrier marocain, avec tout ce que le secteur comprend comme partenaires, filières connexes et autres métiers inféodés, la responsabilité du groupe vis-à-vis de son environnement immédiat, d’abord, et de l’environnement général, ensuite, fait aujourd’hui partie d’une stratégie placée au centre des priorités. Ce qui n’a pas manqué de faire plaisir à Hakima El Haite, qui a soutenu que «la protection de notre environnement est notre responsabilité à tous. C’est avec le concours de tous les intervenants que nous réussirons à faire face à ce fléau climatique». La dernière campagne sucrière, en l’occurrence celle de 2015-2016, devrait s’achever avec une production de sucre blanc record : pas moins de 607.000 tonnes ! Cela équivaut largement à une couverture des besoins nationaux de 50% (contre 42% en 2014-2015).
La superficie emblavée en betteraves à sucre a été cette année de 57.600 ha. Ces performances sont imputables au succès du vaste plan d’actions amorcé pour favoriser l’amélioration globale des performances de l’activité. Le groupe peut considérer que c’est désormais chose faite, puisque ces efforts, conjugués aux aides incitatives accordées par l’État dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), ont permis la production de 4,2 Mt de betteraves à sucre. Ce surplus de productivité s’est accompagné d’une évolution significative des rendements. Ces derniers ont atteint 73 T/ha à une richesse de 18,1%. Le rendement du sucre à l’hectare a, pour sa part, enregistré une moyenne de 12 T/ha (14 T/ha à Doukkala et 13 T/ha au Tadla). Par ailleurs, une hausse de 16% du revenu de l’agriculteur par rapport à la campagne précédente est à noter.
Cette amélioration est aussi le fruit du programme de recherche & développement engagé par Cosumar et ses partenaires portant sur la semence monogerme, la fertilisation, le traitement des maladies, etc. L’autre facette de cette productivité est la responsabilité sociale et environnementale. Pour ce faire, Cosumar s’est engagé socialement et écologiquement à tous les niveaux de la filière sucrière. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec l’ensemble des parties prenantes de son écosystème, notamment avec ses 80.000 agriculteurs. C’est la raison pour laquelle Cosumar est labélisée RSE, une démarche que le groupe a étendu à ses filiales, qu’il a dotées des outils nécessaires au renforcement de son engagement.