Capital humain : « l’herbe n’est pas plus verte ailleurs » (VIDEO)

Sous le titre évocateur « Capital humain : les secrets des best employers », une table ronde a rassemblé des figures de proue des ressources humaines pour décrypter les mutations profondes du monde du travail et partager leurs pratiques d’excellence. Y ont pris part Raouia Zaroual, directrice Capital humain chez Les Eaux minérales d’Oulmès, Fedoua Ikkez, directrice des Ressources humaines à Ciments du Maroc, Yasmine Joutel, finance director Northern & Western Africa chez JTI, Rachid Bakkar, directeur des Ressources humaines chez inwi, et Mourad El Gour, directeur du Capital humain Afrique chez Teleperformance.
Chez JTI, la culture est imprégnée de l’héritage japonais et d’un modèle de gouvernance intégré appelé 4S (Stakeholders, Consumers, Employees, Society), mettant l’employé au même niveau que le client et l’actionnaire. La communication interne devient alors un outil stratégique. «Nos collaborateurs sont nos ambassadeurs. On mise sur la transparence et l’implication», témoigne-t-elle.
Au fil des témoignages, un consensus se dessine. La gestion du capital humain ne peut plus être pensée uniquement en termes de productivité ou de rétention. Elle doit devenir un projet de société au sein même de l’entreprise. Le métier RH se transforme ainsi en architecte du lien humain dans un monde du travail en perpétuelle redéfinition.
Rachid Bakkar, Directeur des Ressources humaines chez inwi note que «les collaborateurs ne font plus carrière. Ils font des parcours. Il faut l’accepter, le comprendre et adapter nos modèles pour conserver les compétences clés, même temporairement ». Fedoua Ikkez, Directrice des Ressources humaines à Ciments du Maroc, complète: « attirer les talents est essentiel, mais notre véritable ambition est aussi de les fidéliser sur le long terme. Cela passe par une démarche structurée d’identification des postes clés, afin de construire une cartographie précise des rôles stratégiques, de mieux accompagner les parcours et de sécuriser nos compétences critiques ».