Éco-Business

Cap sur les obligations vertes

Le CAM entend lever 500 MDH dans le but de financer des projets répondant aux exigences de quatre de ses produits qui prennent en considération la préservation de l’environnement.

Après Masen et BMCE, c’est au tour du Crédit Agricole du Maroc (CAM) de se lancer dans les obligations vertes. La banque a, en effet, obtenu le visa de l’AMMC pour la note d’information provisoire relative à son émission d’obligations vertes (green bonds) d’un montant de 500 MDH. La banque a mandaté Vigeo Eiris pour émettre une assurance sur le caractère vert de ces obligations. Par ce programme obligataire vert, le Crédit Agricole du Maroc vise d’une part à améliorer l’adossement du bilan de la banque en augmentant la duration de ses ressources et, d’autre part, à promouvoir le financement et le refinancement de projets s’inscrivant dans le cadre d’une optique de responsabilité sociale et environnementale. Toutefois, il y a lieu de souligner que les modalités et caractéristiques définitives dudit emprunt obligataire ne sont pas communiquées dans cette note d’information. D’après le management de la banque, celles-ci seront présentées dans la note d’information définitive de l’opération de son lancement.

En effet, cette note provisoire décrit les projets qui vont être financés par ces fonds et les conditions y afférentes, de même que le détail du reporting que doivent fournir les initiateurs des projets financés et la banque. En effet, les 500 MDH à lever permettront de financer une partie du portefeuille de projets du CAM, portefeuille dont le montant dépasse les 500 MDH. Les projets éligibles à ce financement sont des projets à financer ou à refinancer, en cours ou futurs, situés au Maroc, gérés par des entreprises de toutes tailles (TPE, PME et grandes entreprises). Il s’agit en l’occurrence des projets qui correspondent à l’un des produits offerts par la banque, notamment Eco-Taqa dédié à l’amélioration de l’efficacité énergétique et au développement des énergies renouvelables, Toumour, qui vise la protection des sols et la lutte contre la désertification et l’érosion des sols, Biofilaha, pour le développement de l’agriculture biologique, et Saquii, pour la protection des ressources en eau.



Gouvernance des EEP : une réforme en profondeur se prépare


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page