BeAssur couvre les risques aquacoles

Lancé en partenariat avec Marsh, le cabinet de courtage en assurances BeAssur propose un nouveau produit d’assurance qui couvrira cheptel et les installations des exploitations piscicoles.
Avec un potentiel de production estimé à plus de 380.000 tonnes, généré par trois plans aquacoles achevés seulement, le développement des projets aquacoles a besoin du renforcement d’instruments spécifiques pour une couverture multirisques. C’est la raison pour laquelle le cabinet de courtage en assurances BeAssur a lancé, en partenariat avec Marsh, un nouveau produit d’assurance pour soutenir les exploitants piscicoles. Ce produit s’ajoute à d’autres sur le marché, notamment de Mamda, qui fournit un service similaire au Nord.
«L’aquaculture est un secteur stratégique au Maroc. Il est donc naturel que l’un des principaux courtiers de la place propose des services exemplaires, aux meilleurs standards, afin de devenir le partenaire de référence des exploitants piscicoles», explique Fehd Bouab, directeur général de BeAssur.
Lancé en partenariat avec Marsh, filiale de Marsh & McLennan Companies, le plus important courtier en assurance au monde, le produit d’assurance de BeAssur couvre le cheptel et les installations des exploitations piscicoles contre un grand nombre de risques: maladie, événements climatiques, pollution, collision, vol et disparition, mais aussi vandalisme, attaques de prédateurs d’origine animale, modification des paramètres physico-chimiques de l’eau ou encore bris de machines et interruption involontaire d’alimentation en énergie.
«En transférant les risques des exploitants vers l’assureur, ce nouveau produit va contribuer à sécuriser les investissements et réduire la vulnérabilité des exploitations face aux risques, dont la probabilité de survenance et les impacts en cas de réalisation seront diminués», a ajouté Fehd Bouab.
Par ailleurs, l’appel à manifestation de Dakhla été couronné par la sélection de plus de 200 projets aquacoles envisageant une production annuelle de 78.000 tonnes de coquillages et d’algues marines sur une superficie de 2.300 ha. En ce qui concerne la région Souss-Massa, ce sont 23 projets aquacoles qui débuteront leurs activités afin de produire 62.000 tonnes de coquillages et d’algues marines par an sur une superficie dépassant les 900 ha en mer. Pour ce qui est de la région Tanger-Tétouan- Al Hoceima, le premier appel à manifestation d’intérêt a mis en lumière 6 projets érigés sur une superficie de 130 ha. Ces projets tablent sur une production de près de 2.070 tonnes de coquillages et de poissons par an. Quant aux plans aquacoles des régions Casablanca-Settat, Marrakech- Safi et Laâyoune-Sakia Lhamra, ils sont en cours d’élaboration; leur conception sera achevée fin 2019. D’autres plans sont en cours d’élaboration au niveau des zones de Guelmim-Boujdour et d’El Jadida-Imessouane, couvrant les régions Guelmim-Oued Noun, Laâyoune-Sakia El Hamra, Casablanca-Settat et Marrakech- Safi.