BCP lance des green bonds à l’international
La BCP vient d’obtenir le visa de l’AMMC pour sa note d’information provisoire relative à une émission de 2 MMDH ou son équivalent en devises en green bonds.
À son tour, (voir article ci-contre) la Banque centrale populaire (BCP) vient d’obtenir le visa de l’AMMC pour sa note d’information pour une émission de 2 MMDH ou son équivalent en devises étrangères en green bonds, d’une maturité de 7 à 10 ans. À l’image du Crédit agricole du Maroc, les modalités de l’opération ne sont pas définitives. Toutefois, en attendant leur fixation, la BCP a identifié un portefeuille de projets pouvant appuyer une émission de green bonds d’un montant équivalent à 100 millions d’euros. En effet, la BCP dispose d’un portefeuille de projets verts en énergie renouvelable et efficacité énergétique dont la taille globale est supérieure à 100 millions d’euros. «Cette émission obligataire verte a fait l’objet d’une sélection d’un nombre restreint de projets en énergie renouvelable à travers le Maroc. Il s’agit de projets éligibles, ayant un impact écologique positif qui contribuera aux objectifs de la durabilité environnementale, agréés par l’organisme de certification «Green Investment Bank» (GIB), conformément aux critères d’évaluation d’impact écologique de GIB et des Principes d’obligations vertes», expliquent les auteurs de la note.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre des financements long terme en énergie renouvelable déjà mis en place par la Banque centrale populaire pour une valeur globale supérieure à 1,5 MMDH. Ces derniers sont localisés au Maroc et opèrent dans la production de l’électricité à partir de l’énergie éolienne et sont d’une durée de vie moyenne de 20 ans, dont certains sont en phase d’exploitation et d’autres en phase de finalisation de la construction et ils sont dotés d’une capacité de génération d’énergie estimée à 1.500 GWh/an. Selon la BCP, «ces projets présentent des avantages environnementaux quantifiés avec des impacts annuels et cumulés en exploitation (sur une durée restante minimale de 14 ans) permettant de prévenir la consommation en fuel respectivement de 350.000 tonnes/an et 6,5 millions tonnes. Plus de détails sur ces projets figurent sur le rapport de la GIB fourni en annexes de la présente note d’information préliminaire.