Éco-Business

1re édition du FEL : Les grands défis du LED mis en lumière

Les panélistes mettent au jour la dynamique de croissance et d’importantes opportunités. Ils pointent cependant du doigt le non-respect des normes en la matière.

L’événement est une réussite, mais lève le voile sur d’importants défis du secteur. En plus du ministère de l’Urbanisme de l’habitat et de la politique de la ville, le Forum de l’éclairage LED (FLED) a enregistré la participation d’une dizaine d’entreprises spécialisées dans le domaine, notamment Luxio, Eglo, Luxiona, Fenie Brossette, Novaday Maroc et Philips. Côté visiteurs, l’événement qui en est à sa première édition a drainé bien plus de 300 visiteurs, chiffre que s’était fixé Sidi Mohammed Lahghari, directeur général du Groupe Succes Edition, organisateur du salon. Pour ce dernier, qui n’a pas caché sa satisfaction quant au contenu des échanges animés par les différents panels, «la rencontre a non seulement permis aux professionnels et au grand public d’en apprendre plus sur les avantages que présente cette nouvelle technologie, mais également sur l’essor qu’elle connaît au Maroc».

Le directeur qui, à ce propos, n’a pas manqué de révéler quelques chiffres-clés, «au moins 9 millions d’ampoules LED ont été installées au Maroc en 2016. Il s’agit là d’une technologie qui permet 50% d’économie». Abondant dans le même sens, Abdelhadi Bennis, président du Club environnement (CMCD), a souligné le potentiel de croissance que représente le secteur, vu le besoin exprimé par les collectivités locales en matière d’efficacité énergétique. Seule inquiétude, selon Bennis, les garanties liées à la qualité des installations. Inquiétude partagée par Rym Belhaj, directrice générale de Novaday, qui déplore le manque de fiabilité des fiches techniques fournies par les producteurs par rapport à la réalité en matière de durée de vie et d’intensité d’éclairage. Une question qui renvoie aux normes, selon Issam Allouz , chef de service énergie, eau et développement durable à l’Institut marocain de normalisation (Imanor)…

À ce niveau, Allouz évoque un manque de régularité en raison de diverses contraintes, dont la nécessité d’immobiliser les stocks, plusieurs mois, pour effectuer les différents tests.  



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