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12,2 MMDH de déficit budgétaire

L’allégement du déficit budgétaire résulte de l’effet conjoint de l’appréciation des recettes ordinaires, et de la hausse des dépenses globales./DR

Le déficit budgétaire a enregistré un allégement de 763 MDH à 12,2 MMDH à fin mars 2016, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances.
Cette évolution résulte de l’effet conjoint de l’appréciation des recettes ordinaires, et de la hausse des dépenses globales, compte tenu d’un solde excédentaire des comptes spéciaux du Trésor de 6,5 MMDH, explique la DEPF dans sa note de conjoncture du mois de mai 2016. En ligne avec les prévisions initiales de la loi de Finances, les recettes ordinaires ont été réalisées à hauteur de 24,9%, soit 55,3 MMDH, en hausse, en glissement annuel, de 1,7%, souligne la DEPF.

Cette amélioration est en relation, essentiellement, avec l’accroissement des recettes fiscales de 8,2% à 52,2 MMDH, notamment, les recettes de l’IS (+14,6%), de l’IR (+5,1%), de la TVA à l’importation (+7,6%), des TIC sur les tabacs (+28%), de l’enregistrement et timbre (+16,2%) et des droits de douane (+19%), précise la DEPF.

Et d’ajouter que suite à la hausse du stock des arriérés de paiement de 1,5 MMDH par rapport à fin décembre 2015, le Trésor a dégagé un besoin de financement de 10,8 MMDH. De ce fait, il a eu recours au financement intérieur pour combler ce besoin, pour un montant de 6,6 MMDH, compte tenu d’un flux net extérieur positif de 4,2 MMDH.

En revanche, les recettes non fiscales ont reculé de 50,4% à 2,9 MMDH, particulièrement, sous l’effet du recul des recettes de monopoles de 93,2%. Corroborant les prévisions initiales de la loi de Finances, les dépenses ordinaires ont été exécutées à hauteur de 25,6% et ont augmenté de 4% à 54,4 MMDH. 

Cette évolution s’explique par la hausse des dépenses de biens et services et des charges en intérêt de la dette respectivement de 4,3% et 20,7% à 44,2 et 7,4 MMDH, atténuée par le repli des charges de compensation de 26% à 2,8 MMDH. De leur côté, les dépenses d’investissement ont augmenté de 14,5% à 19,7 MMDH, a souligné la DEPF.


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