12,2 MMDH de déficit budgétaire
Cette amélioration est en relation, essentiellement, avec l’accroissement des recettes fiscales de 8,2% à 52,2 MMDH, notamment, les recettes de l’IS (+14,6%), de l’IR (+5,1%), de la TVA à l’importation (+7,6%), des TIC sur les tabacs (+28%), de l’enregistrement et timbre (+16,2%) et des droits de douane (+19%), précise la DEPF.
Et d’ajouter que suite à la hausse du stock des arriérés de paiement de 1,5 MMDH par rapport à fin décembre 2015, le Trésor a dégagé un besoin de financement de 10,8 MMDH. De ce fait, il a eu recours au financement intérieur pour combler ce besoin, pour un montant de 6,6 MMDH, compte tenu d’un flux net extérieur positif de 4,2 MMDH.
En revanche, les recettes non fiscales ont reculé de 50,4% à 2,9 MMDH, particulièrement, sous l’effet du recul des recettes de monopoles de 93,2%. Corroborant les prévisions initiales de la loi de Finances, les dépenses ordinaires ont été exécutées à hauteur de 25,6% et ont augmenté de 4% à 54,4 MMDH.
Cette évolution s’explique par la hausse des dépenses de biens et services et des charges en intérêt de la dette respectivement de 4,3% et 20,7% à 44,2 et 7,4 MMDH, atténuée par le repli des charges de compensation de 26% à 2,8 MMDH. De leur côté, les dépenses d’investissement ont augmenté de 14,5% à 19,7 MMDH, a souligné la DEPF.