Rallye Dakhla-El Guerguerat Grand Prix Omar Bekkari : une réussite et une victoire “hommage”
La seconde édition du Rallye Dakhla-El Guerguerat Grand Prix Omar Bekkari a vu la participation d’une foultitude de passionnés au volant de voitures d’époques. Parmi eux, le fils de Feu Omar Bekkari a signé une belle victoire, lors de la deuxième course de régularité.
Du soleil, d’interminables vues sur l’Atlantique et un fort vent… patriotique. Tels étaient les ingrédients naturels au menu de la seconde édition du Rallye Dakhla-El Guerguerat Grand Prix Omar Bekkari. Celle-ci, organisée du 3 au 6 février par la Fédération marocaine des véhicules anciens (FMVA), a vu la participation de près de 50 équipages au volant de véhicules d’antan. Comme l’an dernier, le programme s’est déroulé sur deux journées avec, à chaque fois, une épreuve de régularité différente. La première course a eu lieu sur un circuit urbain de 2 kms, tracé au cœur de Dakhla, et a vu s’imposer Salim Bekkari sur une Porsche 911 Targa, qui a réalisé un meilleur timing que Jean-Pierre Cantarel, sur une Ford Mustang cabriolet. La victoire de Salim sonne incontestablement comme un bel hommage à son père, grand collectionneur, qui nous a quitté il y a un peu plus d’un an, et dont ce Grand Prix porte le nom.
Au lendemain de cette course haletante, mais non moins excitante y compris pour les autochtones, les participants se sont donnés rendez-vous aux aurores pour mettre le cap sur El Guerguerat. Là encore, il s’agissait d’une course de régularité dont la victoire est revenue, au chrono, à Jaouad Berrada, accompagné de son fils Ismail, au volant d’une Porsche 930, tandis que Zouhir Bennani sur Mercedes SL 560 et Kenza Bekkari sur Mazda MX5 ont complété le podium. Éprouvante pour les voitures anciennes, cette course l’est du fait de sa longueur mesurée à 367 kms (fois 2 pour l’aller-retour) et de l’exiguïté de la route bitumée. Pour autant, seules cinq voitures ont abandonné la course, victimes d’avaries mécaniques, selon le commissaire de la course, Abdelouahad Ettoubaji.
Indépendamment de toute rivalité, l’ensemble des participants a vécu un moment inoubliable au poste-frontière d’El Guerguerat, entonnant l’hymne national, puis prenant selfies et photos devant l’édifice, symbole d’un Royaume à la territorialité inviolable et sacrée.
Jalil Bennani / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE