On a testé l’Audi e-Tron Sportback (VIDEO)
Nouveau dans le Terminal Audi de Casablanca, un corner a été strictement dédié aux modèles e-Tron, la gamme 100% électrique de la marque aux anneaux. Parmi eux, nous avons testé l’e-Tron Sportback, SUV sportif et modèle phare de ces Audi du futur.
C’est un tournant historique que vit Audi Maroc depuis quelques semaines, après avoir amorçant le virage électrique à travers le lancement de trois de ses modèles e-Tron, sa gamme 100% électrique.
Parmi eux, figure le SUV e-Tron Sportback qui n’est autre que la déclinaison sportive du modèle éponyme qui se caractérise par une ligne de toit plus inclinée et à la façon d’un coupé. Il est d’ailleurs difficile de ne pas succomber au look ravageur de ce costaud allemand.
Le coup de crayon est audacieux comme le montrent les lignes tendues et anguleuses de la face avant, marquée par une calandre spécifique et des phares à technologie Matrix LED. Ces derniers, outre leur éclairage HD, peuvent projeter un faisceau numérique sur la route. Bienvenue au futur !
La signature lumineuse est encore plus spectaculaire à l’arrière au vu de cette fine bande de diode reliant les blocs de feux qui adoptent également la technologie full LED et des clignotants à défilement séquentiel.
Descriptif toujours, l’e-Tron GT ne fait pas dans la dentelle, arborant des ailes musclées et reposant sur de grandes roues de 21 pouces.
Moderne et avant-gardiste d’apparence, l’e-Tron GT l’est encore plus à son bord et dans ses entrailles, avec un cockpit entièrement numérique et une interface multimédia de dernière génération. Ici, le conducteur fait corps avec son véhicule avec une console centrale tournée vers lui, abritant des commandes gérées intuitivement via deux écrans superposées, ainsi qu’un levier de vitesses type avion de chasse. Les matériaux, la finition et les assemblages sont irréprochables comme à l’accoutumée sur les véhicules à quatre anneaux, tandis que l’équipement est pléthorique. Clim’ automatique à réglage digital sur 4 zones, régulateur de vitesse adaptatif, éclairage d’ambiance multicolore, caméras de stationnement à 360°, toit coulissant panoramique, chargeur de smartphone sans fil, installation audio signée Bang & Olufsen, suspension pneumatique, affichage tête-haute et même fermeture assistée des portes (soft close)… Excusez du peu ! Le confort est indéniablement au rendez-vous, magnifiant l’expérience de voyage avec une belle habitabilité aux places arrière, doublée d’un vaste coffre de 615 litres. C’est bien la preuve que l’e-Tron profite pleinement de son imposant gabarit, long de 4,90 mètres.
Quant aux batteries, elles logent dans le soubassement et offrent une autonomie allant jusqu’à 446 km et permettent non seulement d’envisager les longs parcours, mais aussi de se contenter d’une recharge par semaine. Avez-vous dit économique ? La recharge, elle, peut être faite selon diverses sources. Soit des bornes publiques qui sont autour d’une soixantaine actuellement dans le royaume et leur nombre est promis à la hausse durant ces prochains mois. Dans ce cas, comptez 1h45 sur un chargeur rapide de 50 kilowatt/heure, mais seulement 48 minutes via un super-chargeur de 150 kilowatt/heure. L’e-Tron se recharge aussi à domicile, soit via une prise classique (et le câble adaptateur fourni avec le véhicule), mais cela prendre de 8 à 13 heures 30, soit via une wall-box de 22 kilowatt/heure qui ramène ce temps à 4h seulement. Ce sera assurément le moyen plébiscité par les utilisateurs, puisque cette wall-box est offerte avec le véhicule.
Sur la route, l’e-Tron fait d’abord la part belle au silence de fonctionnement. Silence, ça roule ! On retiendra d’abord que contrairement à une voiture à moteur thermique, la conduite de l’e-Tron strictement en ville permet de consommer moins et aussi de ménager les organes de freinage. Sur l’autoroute, le régulateur de vitesse se charge non seulement de maintenir le cap, mais aussi de gérer intelligemment l’autonomie de la batterie. En bon véhicule électrique, les accélérations sont phénoménales et la disponibilité du couple est immédiate. Qui a dit que véhicule électrique et plaisir de conduite étaient deux choses incompatibles ? Il restera enfin à s’acquitter d’un chèque à 7 chiffres (à partir e 1.110.000 DH), mais pas de la vignette, ni de la taxe de luxe. C’est aussi cela rouler écolo’ !